Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 05/07/2022 à 08:10, mis à jour le 05/07/2022 à 08:18

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 05/07/2022 à 08:10, mis à jour le 05/07/2022 à 08:18

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales montraient encore leur fragilité mardi, le manque de confiance des investisseurs dans l'activité économique plombant les marchés et mettant sous forte pression l'euro, au plus bas depuis 20 ans face au dollar américain.

Après une ouverture en nette hausse, les places financières européennes se retrouvaient dans le rouge. Wall Street se dirigeait vers une ouverture en baisse après un week-end de trois jours.

L'euro a touché mardi son plus bas niveau depuis près de 20 ans face au dollar américain, à 1,0281 $ US pour un euro, emporté par les tensions sur l'énergie en Europe et la force du billet vert. Vers 7h30, heure du Québec, il perdait encore 1,29% à 1,0287 $ US.

 

Les indices boursiers à 08h00

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 220,00 points (-0,71%) à 30 841,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 30,75 points (-0,80%) à 3 796,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de 117,25 points (-1,01%) à 11 494,00 points.

À Londres, le FTSE 100 cédait 75,78 points (-1,05%) à 7 156,87 points. À Paris, le CAC 40 diminuait de 70,14 points (-1,18%) à 5 884,51 points. À Francfort, le DAX perdait 147,29 points (-1,15%) à 12 626,09 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a haussé de 269,66 points (+1,03%) à 26 423,47 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a récolté 22,72 points (+0,10%) à 21 853,07 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 0,47 $ US (-0,43%) à 107,96 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 0,06 $ US (+0,05%) à 111,69 $ US.

 

 

Le contexte

«La banque centrale européenne (BCE) est encore si loin de son objectif et a maintenant un problème encore plus grand en termes de fragmentation», explique Neil Wilson, analyste de Markets.com.

La banque centrale d'Allemagne a exprimé des doutes lundi à l'égard du projet de la BCE visant à limiter les écarts entre taux d'emprunts des différents États de la zone euro et ainsi le risque d'une nouvelle crise de la dette.

Sur le marché obligataire, les taux des emprunts des États en Europe, très volatils ces dernières semaines, restaient stables après leur forte hausse lundi.

En plus de la dette des États, la BCE fait face au double défi de maîtriser au plus vite la hausse des prix tout en ne portant pas un coup fatal à l'économie de la zone euro, déjà durement affectée par la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les matières premières.

Le prix du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, a atteint 176 euros le mégawattheure mardi, plus du double de son niveau début juin.

En Norvège, pays qui s'est engagé à augmenter durablement ses livraisons de gaz à l'UE en juin, une grève menace de couper de près de 60% les exportations à partir de samedi.

Plus tôt dans la séance, les investisseurs avaient démarré avec optimisme, après l'entretien entre le vice-premier ministre chinois Liu He et la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, au moment où Washington envisage de lever des surtaxes douanières sur certains produits chinois, datant de l'administration Trump.

En Asie, Tokyo a nettement progressé de 1,03%. En Chine, Shanghai a reculé de 0,04% et Hong Kong a gagné 0,10%.

La plateforme française Deezer s'écroulait pour ses premiers pas à la Bourse de Paris, une deuxième mauvaise expérience après sa première tentative avortée en 2015.

Elle perdait près d'un quart de sa valeur à mi-séance. Le titre subit un rattrapage violent de la chute des entreprises cotées en Bourse depuis plusieurs mois, comme son concurrent suédois Spotify, qui a perdu 60% depuis le début de l'année.

La compagnie aérienne scandinave SAS, en difficulté financière, a annoncé mardi avoir demandé à se placer sous le régime des faillites aux États-Unis dans le cadre d'un plan d'économies en cours, au lendemain du début d'une grève illimitée de son principal syndicat de pilotes. Après une chute de 5% lundi, elle perdait encore 10,47%.

Côté résultats d'entreprises, les supermarchés Sainsbury's prenaient 0,77% après avoir annoncé des ventes en baisse de 4,5% sur un an pour le premier trimestre décalé, mais en hausse de 5,4% comparé à l'avant-pandémie.

Sainsbury's maintient aussi ses prévisions de résultats pour l'année malgré l'inflation qui pèse de plus en plus sur le budget de ses clients.

Le bitcoin était stable à 19 740 $US.

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