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Les principaux indices nord-américains et le pétrole ont reculé aujourd’hui alors que les yeux des investisseurs sont tournés vers l’Europe, où la croissance économique est moribonde. Les marchés mettent fin au mouvement haussier observé durant les trois journées précédentes.
La rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et son homologue français, Nicolas Sarkozy, a monopolisé l’attention de la presse économique aujourd’hui.
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Les deux chefs d’État se sont entendus pour doter la zone euro d’un gouvernement économique et d’une taxation sur les transactions financières. La proposition d’émettre des obligations de la zone euro est exclue, du moins pour l’instant.
Avant l’ouverture, les données sur le PIB ont déçu. Au deuxième trimestre, les 17 pays de la zone euro ont connu une croissance de 0,2%. En Allemagne, présentée comme un modèle économique dans une Europe en crise, la croissance n’est que de 0,1%.
Les signes de morosité provenant de la première économie de la zone euro et de la quatrième économie mondiale sèment l’inquiétude sur un possible ralentissement de l’économie à l’échelle planétaire.
La semaine dernière, la France avait dévoilé un PIB stagnant au deuxième trimestre de l’année. Le Japon a dévoilé lundi un recul de son PIB, mais moins sévère que ce qu’avaient craint les analystes.
À la fermeture, voici l'état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX dévisse de 152 points, ou 1,21 %, à 12 530 points;
— Le S&P 500 échappe 12 points, ou 0,98 %, à 1 193 points;
— Le Dow Jones trébuche de 77 points, ou 0,67 %, à 11 406 points;
— Le Nasdaq tombe de 31,75 points, ou 1,24 %, à 2 523 points;
— Le baril de pétrole s'enlise de 1,00 $ US, ou 0.98 %, à 86,90 $ US;
— L'once d'or bondit de 31,00 $ US, ou 1,78 %, à 1 789,00 $ US;
— Le dollar canadien se déprécie de 0,39 cent US, ou 0,4 %, à 101,65 cents US.
