L'association a précisé qu'il est inhabituel de voir les ventes reculer en mai par rapport à avril. Photo : lesaffaires.com
Les ventes de maisons ont reculé de 4,3 pour cent en mai au Canada, selon l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), mais le prix moyen national des ventes résidentielles a progressé de 8,5 pour cent.
Bien que l'activité ait baissé dans plus de 70 pour cent des marchés locaux, a ajouté l'ACI, les résultats à la baisse enregistrés à l'échelle nationale étaient attribuables surtout aux ventes en moins réalisées à Toronto, Vancouver et Ottawa.
L'association a précisé qu'il est inhabituel de voir les ventes reculer en mai par rapport à avril, une situation qu'elle attribue aux modifications apportées aux règlements hypothécaires, conjugués aux taux hypothécaires à la hausse _ ce qui aurait incité certains acheteurs à concrétiser leurs transactions en avril.
L'économiste en chef de l'ACI, Gregory Klump, a expliqué que l'écart entre l'offre et la demande s'est rétréci davantage dans plusieurs des marchés principaux, ce qui donne aux acheteurs potentiels plus de temps et plus de choix. «Les acheteurs de maisons ont maintenant plus de choix et il est peu probable qu’ils s’empresseront à acheter une maison plus qu’ils ne le faisaient récemment. On s’attend donc qu’il faudra compter plus de temps pour vendre une maison au cours des prochains mois», affirme M. Klump.
« Il est possible que le nombre de mois d’inventaire augmente davantage en raison du recul des ventes et de la hausse des mandats en vigueur », a observé M. Klump. « Cependant, à la limite, le nombre de nouveaux mandats régressera à mesure que les ventes et les prix deviendront plus compétitifs dans bon nombre de marchés locaux. La perspective de l’économie, de l’emploi et des tendances du marché hypothécaire demeure optimiste au Canada; par conséquent, l’offre et la demande demeureront équilibrées à l’échelle nationale. Le Canada évitera donc le redressement des prix des logements à l’américaine. »
Avec La Presse Canadienne.