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Le favori de la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012, Mitt Romney, a révélé mardi qu'il payait ses impôts sur le revenu à un taux d'environ 15%, c'est-à-dire moins que les classes moyennes.
"C'est probablement plus proche de 15%", a-t-il dit mardi en répondant à une question lors d'un meeting électoral en Caroline du Sud, où a lieu samedi la prochaine primaire républicaine.
M. Romney a aussi justifié ce taux par le fait que la plupart de ses revenus provenaient d'"investissements réalisés dans le passé, plutôt que de revenus ordinaires, ou plutôt que de revenus acquis annuellement".
Les propos du candidat ont été retransmis par plusieurs chaînes de télévisions américaines et sur internet.
Aux États-Unis, les taux d'imposition pour les taxes de l'État fédéral vont de 10% à 35% des revenus. Les Américains imposés à 15% sont ceux gagnants nettement moins de 100.000 dollars par an.
À la Maison Blanche, le porte-parole Jay Carney a réagi mardi en affirmant que "le président pense que tout le monde doit payer sa juste part (...). Et cela est valable pour quelqu'un qui paie 15%, un taux effectif de 15%, sur des millions de dollars de revenus".
M. Carney a estimé qu'il était de "tradition" qu'un candidat à la présidence américaine publie sa feuille d'impôts, au lendemain d'un débat républicain qui a vu le favori à l'investiture du parti, Mitt Romney, pressé par ses rivaux sur ce sujet.
M. Romney, qui semble bien parti pour contester la Maison Blanche au sortant démocrate Barack Obama, a jusqu'ici refusé de publier sa feuille d'impôts.
Le candidat républicain, un ancien investisseur et repreneur d'entreprises dont la fortune est estimée à quelque 250 millions de dollars par la presse américaine, a semblé pour la première fois ouvrir la porte à l'idée d'une telle publication lundi soir.
"Si je deviens le candidat -- dans le passé les gens l'ont publiée vers avril --, c'est ce que je ferai probablement", a-t-il déclaré lors du débat à Myrtle Beach en Caroline du Sud.
