Le numéro un mondial des médicaments génériques, l'israélien Teva Pharmaceutical Industries, a vu son bénéfice net fondre de 26,65% au premier trimestre, à 630 millions d'euros, tandis qu'il mettait en place son plan stratégique après une année 2012 difficile.

Rapporté par action, le résultat ajusté s'établit à 1,12 dollar ce qui est assez proche de ce qu'anticipaient les analystes (1,10 dollar en moyenne).

Le groupe israélien a engrangé sur le trimestre un chiffre d'affaires de 4,90 milliards de dollars, contre 5,10 milliards un an plus tôt (-4%). Les analystes tablaient en moyenne sur 4,85 milliards.

« Nos activités dans les génériques, qui sont une composante fondamentale de nos opérations, ont eu des performances correspondant à nos attentes et ont été particulièrement fortes en Europe de l'ouest et de l'est », a relevé Jeremy Levin, PDG de Teva, cité dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a accusé une baisse de 11% aux États-Unis à 2,4 milliards du fait d'une concurrence exacerbée des génériques sur le traitement de troubles du sommeil Provigil (dans son giron grâce au rachat fin 2011 du laboratoire américain Cephalon) depuis le deuxième trimestre 2012.

En Europe, Teva a enregistré une hausse de 11% de son chiffre d'affaires à 1,5 milliard de dollars, bénéficiant de « ventes solides de médicaments non remboursés et de génériques ». Le chiffre d'affaires de produits de spécialités, en particulier le Copaxone, ont généré de forts revenus par croissance organique.

Dans le reste du monde, le chiffre d'affaires a reculé de 3% à 966 millions de dollars.

Il a notamment été affecté par un impact négatif des taux de change (Japon, Amérique latine) et par une moindre performance au Canada à la suite d'une réforme des prix. Cette baisse a été partiellement compensée par les ventes OTC et de génériques en Russie et en Israël.

Le groupe disposait à fin mars de 640 millions de dollars de liquidités, contre 414 millions un an plus tôt. Il a procédé à environ 200 millions de dollars de rachat d'actions sur la période, portant le total à environ 1,4 milliard depuis décembre 2011.