Le pétrole finit en hausse à New York, ragaillardi par la Fed

Publié le 30/01/2013 à 15:28

Le pétrole finit en hausse à New York, ragaillardi par la Fed

Publié le 30/01/2013 à 15:28

Par AFP

Les prix du pétrole ont terminé en légère hausse mercredi à New York, ragaillardis par la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de maintenir son soutien énorme à l'économie du pays, de bon augure pour la demande du premier consommateur mondial de brut.

Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars s'est apprécié de 37 cents à 97,94 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Après être monté peu avant l'ouverture jusqu'à 98,24 dollars, à son plus haut depuis le 17 septembre, le pétrole a connu une séance en dents de scie à New York.

Rafraîchis par la nouvelle d'un léger fléchissement de la croissance américaine au dernier trimestre 2012, de 0,1%, les courtiers avaient également accueilli avec dépit l'annonce d'une hausse importante des réserves de pétrole aux Etats-Unis.

Le Département de l'Energie américain (DoE) a fait état d'un bond de 5,9 millions de barils des réserves de brut américaines, deux fois plus fort qu'attendu par les analystes, sur la semaine achevée le 25 janvier.

En revanche, les stocks d'essence ont pour leur part reculé d'un million de barils, un repli cinq fois plus accentué que prévu, et les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés en période hivernale, ont baissé de 2,3 millions de barils, plus qu'escompté par le marché.

Les prix du WTI se sont brièvement inclinés en territoire négatif après la publication de ces statistiques avant de regagner timidement du terrain.

Le marché a toutefois regagné en puissance en toute fin de séance, après la confirmation par la banque centrale américaine de la poursuite de la politique monétaire très accommodante menée par l'institution pour soutenir l'économie des Etats-Unis.

La Fed a décidé de maintenir son taux directeur quasi nul et ses rachats d'actifs financiers à hauteur de 85 milliards de dollars chaque mois.

Cette décision a eu un effet « assez positif sur le marché car elle a renforcé l'idée selon laquelle la politique d'apaisement monétaire se poursuivrait alors que certains courtiers craignaient qu'elle ne se finisse plus tôt que prévu », a commenté David Bouckhout, de TD Securities.

« Cela veut dire que les marchés continueront à voir des afflux de liquidités » à moyen terme, a-t-il poursuivi.

Cette politique se traduit généralement par un mouvement des investisseurs vers des actifs jugés plus risqués comme les matières premières dont l'or noir, ce qui soutenait les cours pétroliers.

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