Le DoE a aussi annoncé un gonflement de 7,4 barils des stocks américains d'essence, bien plus massif que la progression de 2,1 millions de barils escomptée par les analystes, tandis que les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillées durant la période hivernale, ont bondi de 6,8 millions de barils -- cinq fois plus qu'attendu.
Plus généralement, la production de brut devrait augmenter à moyen terme dans le monde, « ce qui fait pression sur les prix », a remarqué M. Lynch.
Illustration de cette tendance: selon un rapport de l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), la production de pétrole brut aux États-Unis devrait augmenter d'un peu moins de 25% sur les deux prochaines années pour atteindre en 2014 son plus haut niveau depuis 1988.
Face aux incertitudes sur les perspectives économiques mondiales, les investisseurs hésitent toutefois à se positionner franchement sur le marché du pétrole à New York: au cours des cinq dernières séances, l'écart entre le prix du baril de WTI à l'ouverture et à la fermeture n'a jamais dépassé les 20 cents.