Impasse budgétaire aux États-Unis: aucune résolution en vue

Publié le 02/10/2013 à 07:05, mis à jour le 02/10/2013 à 07:14

Impasse budgétaire aux États-Unis: aucune résolution en vue

Publié le 02/10/2013 à 07:05, mis à jour le 02/10/2013 à 07:14

Par AFP

Photo: Bloomberg

La première journée de paralysie fédérale aux Etats-Unis s'est terminée mardi comme elle a commencé, dans l'impasse politique, Barack Obama accusant ses adversaires de mener une «croisade idéologique» qui a coûté leurs salaires à des centaines de milliers de fonctionnaires.

Le président américain a imploré les républicains du Congrès de voter sans attendre pour mettre fin à la paralysie, la première depuis 1996. «Cela n'aura lieu que lorsque les républicains comprendront qu'ils n'ont pas le droit de prendre l'économie entière en otage pour des raisons idéologiques», a-t-il lancé depuis la roseraie de la Maison Blanche.

Les républicains qui dominent la Chambre des représentants ont changé de stratégie mardi, après l'échec de leur tentative de faire adopter par le Sénat une loi de finances qui aurait sabordé la loi sur la santé de Barack Obama.

Mais leur nouveau projet a été enterré dès la Chambre, lors de trois votes négatifs sur des mini-lois de finances qui visaient à «rouvrir» seulement trois secteurs de l'Etat fédéral: les parcs et monuments nationaux, les services aux anciens combattants et les services de la ville de Washington.

La Maison Blanche refuse cette approche «par morceaux» qui ne résoudrait pas la situation pour les autres agences fédérales, comme la recherche ou l'enseignement et Barack Obama y aurait opposé son veto.

Victimes les plus visibles du blocage: les monuments et musées nationaux de Washington, la Statue de la Liberté à New York et les immenses parcs naturels nationaux comme Yosemite, qui sont restés fermés aux touristes.

Mais bravant l'interdiction, et avec l'appui de parlementaires, un groupe de vétérans de la Seconde Guerre mondiale a forcé les barrières qui leur interdisaient l'accès à un monument érigé en souvenir du conflit, à Washington.

Dans la capitale fédérale, des fonctionnaires sommés de rester chez eux s'emportaient contre les élus du Congrès, à l'image de Christine Baughman, la cinquantaine, employée à l'agence de protection de l'environnement. «Ils avaient six mois pour voter le budget, mais apparemment ça n'était pas assez ! Ca n'est jamais assez», a-t-elle lancé.

800000 personnes au chômage forcé

Environ 800000 fonctionnaires jugés non essentiels, sur plus de deux millions, ont eu quelques heures pour ranger leurs affaires et rentrer chez eux mardi, sans garantie de paie rétroactive.

De la Défense à l'Enseignement, toutes les administrations ont réduit leurs effectifs au minimum vital. La Maison Blanche fonctionnait avec 25% de son personnel et plusieurs statistiques macro-économiques ne pourront être publiées.

Autre conséquence: les cimetières militaires américains dans le monde où sont tombés les GI's des Première et Seconde Guerres mondiales, notamment lors du Débarquement en Normandie, étaient eux aussi fermés "temporairement".

La sécurité nationale et les services essentiels, comme les opérations militaires, le contrôle aérien et les prisons, étaient toutefois globalement exemptés.

Plafond de la dette

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