Goodyear dépasse les attentes en 2014, le titre bondit

Publié le 17/02/2015 à 10:03

Goodyear dépasse les attentes en 2014, le titre bondit

Publié le 17/02/2015 à 10:03

Par AFP

Photo: Bloomberg

Le fabricant américain de pneus Goodyear a réalisé de gros bénéfices l'an dernier, grâce à un crédit d'impôt qui lui a permis de compenser des effets de change défavorables et une baisse des volumes de ventes en Europe.

Sur l'ensemble de l'année 2014, le groupe d'Akron (Ohio, nord-est) a engrangé un bénéfice net de 2,45 milliards de dollars, soit plus que quadruplé comparé à 2013, a-t-il annoncé mardi. Cette année-là, le bénéfice net s'élevait à 600 millions de dollars.

Sur le quatrième trimestre, le bénéfice net est de 2,13 milliards de dollars, contre 228 millions de dollars un an plus tôt. Il a ainsi été multiplié par plus de neuf.

Ces solides résultats se traduisent par des bénéfices par action, mesure scrutée par les investisseurs en Amérique du nord, supérieurs aux attentes.

Le bénéfice par action annuel s'établit ainsi à 8,78 dollars et à 2,83 dollars lors du trimestre sous revue. Hors éléments exceptionnels il est de 2,83 dollars sur l'année et de 59 cents sur le trimestre, contre 2,82 dollars et 59 cents attendus en moyenne par les marchés.

À Wall Street, le titre bondissait de 4,17% à 26,99 dollars dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance.

Goodyear doit ce bond de ses profits à un crédit d'impôt de 2,2 milliards de dollars reçu en fin d'année, explique-t-il dans le communiqué.

Les ventes du propriétaire des marques de pneus Dunlop, Salva et autres Fulda ont elles reculé, affectées par la vigueur du dollar face aux principales devises et à une baisse des volumes de ventes en Europe.

Elles s'élèvent à 18,14 milliards de dollars sur l'année (-7,18% sur un an), et à 4,36 milliards sur le trimestre sous revue (-9,1% sur un an). Les marchés espéraient respectivement 18,16 milliards de dollars et 4,37 milliards de dollars.

L'entreprise, qui a confirmé ses prévisions pour 2015, souligne qu'elle a par ailleurs réalisé des économies de coûts suite à la fermeture annoncée en novembre dernier de l'usine d'Amiens-nord en France (1.143 emplois) faute de repreneur.

 

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