Finances publiques : l'Institut Fraser donne une note moyenne à Jean Charest

Publié le 25/10/2010 à 09:25, mis à jour le 25/10/2010 à 11:42

Finances publiques : l'Institut Fraser donne une note moyenne à Jean Charest

Publié le 25/10/2010 à 09:25, mis à jour le 25/10/2010 à 11:42

Par lesaffaires.com

Photo : Lesaffaires.com

En matière de gestion des finances publiques, le premier ministre du Québec, Jean Charest, offrirait une performance terne par rapport à ses homologues provinciaux, selon les critères valorisés par l’Institut Fraser. Le premier ministre obtient une note de 53,7% et se classe sixième sur dix.

Le think thank évalue la performance des élus selon trois critères : la taille des dépenses publiques, le taux de taxation et la l’équilibre budgétaire. Si on résume la note du premier ministre, on pourrait dire qu’il a obtenu une note de passage pour avoir limité les dépenses gouvernementales, mais qu’il tire de la patte pour l’impôt et la dette.

«Même si le premier ministre Charest s'est montré plus modéré que la plupart de ses pairs, il a malgré tout augmenté les dépenses de la province à un rythme insoutenable, et ses actions ne peuvent pas être considérées comme prudentes. De 2003-2004 à 2009-2010, la croissance moyenne des dépenses de programmes dans la province dépassait celles du PIB, de l'inflation et de la population », explique Niels Veldhuis, économiste principal à l'Institut Fraser et coauteur de l'étude.

Généralement, les premiers ministres de l’Ouest devancent ceux de l’Est. Le grand favori est Gordon Campbell de la Colombie-Britannique avec 89,1%. Dalton McGuinty, premier ministre de l’Ontario est le grand honni avec une note de 29,7%.

 

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