Deux rapports de Calgary contestent l'existence du «syndrome hollandais»

Publié le 05/03/2013 à 16:40, mis à jour le 05/03/2013 à 16:43

Deux rapports de Calgary contestent l'existence du «syndrome hollandais»

Publié le 05/03/2013 à 16:40, mis à jour le 05/03/2013 à 16:43

Par La Presse Canadienne

L'existence du « syndrome hollandais », une théorie voulant qu'un boom des produits de base ait nui au secteur manufacturier canadien, est contestée par deux rapports de l'Université de Calgary.

Les auteurs du premier rapport avancent que le secteur manufacturier est en déclin depuis 50 ans et qu'on ne peut lui imputer la récente poussée de la valeur du dollar canadien.

Des données démontrent que l'emploi dans le secteur de la fabrication connaît un recul depuis 35 ans dans la plupart des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), incluant les pays ne disposant pas d'importantes ressources naturelles, est-il également écrit dans le document.

Selon le deuxième rapport, la valeur élevée du dollar canadien pourrait en fait profiter au secteur manufacturier en raison du pouvoir d'achat accru, qui a pour effet de faire baisser le coût des produits et celui de la production.

La théorie derrière le « syndrome hollandais » veut qu'un boom du secteur des ressources naturelles provoque une appréciation de la devise d'un pays, minant les exportations de biens manufacturés.

Cette théorie a pris une dimension politique, l'hiver dernier, lorsque le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a imputé à l'Alberta et ses riches ressources en pétrole une partie des problèmes économiques auxquels font face l'Ontario et le Québec.

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