Photo : Bloomberg
Difficile de dresser un constat sur la première semaine de l’année. Les investisseurs sont optimistes sur l’état de l’économie américaine, mais ils demeurent légèrement déçus de la création d’emploi et des ventes au détail durant le temps des Fêtes.
Géant malade de l’année 2010, notre voisin du sud commence à attirer de plus en plus les paris des investisseurs. La devise américaine s’apprécie. Pour l’instant, cette nouvelle nuit à Bay Street alors qu’un dollar fort réduit le prix des matières premières.
Cette semaine, le S&P/TSX à Toronto a perdu 1,2%. À l’inverse, le S&P 500 a gagné 1,1%.
Les investisseurs ont tout intérêt à surveiller le marché, car des occasions intéressantes pourraient se présenter plus tard. «Au cours de 24 des 25 dernières années, le marché est descendu plus bas que sa première fermeture de l’année, explique Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux. Parmi 15 de ces cas, la correction est survenue au cours des 4 premiers mois de l’année. Si cette tendance est garante de l’avenir, il pourrait y avoir des occasions de racheter le marché à un niveau plus faible qu’en ce moment.»
À la fermeture, la situation est la suivante à Toronto et New York :
- Le S&P/TSX recule de 39 points, ou 0,3 %, à 13 272 points;
- Le S&P 500 se replie de 2,35 points, ou 0,18 %, à 1 271 points;
- Le Dow Jones lâche 22 points, ou 0,19 %, à 11 674 points;
- Le Nasdaq glisse de 6,72 points, ou 0,25 %, à 2 703 points;
- Le baril de pétrole s'apprécie de 10 cents US, ou 0,11 %, à 88,48 $ US;
- L'once d'or perd 2,30 $ US, ou 0,17 %, à 1 369 $ US;
- Le dollar canadien avance de 0,51 cent US, ou 0,51 %, à 100,84 cents US.
