Sur LesAffaires.com cette semaine: BlackBerry, Barrick Gold et Nike

Publié le 22/09/2013 à 13:53, mis à jour le 22/09/2013 à 23:46

Sur LesAffaires.com cette semaine: BlackBerry, Barrick Gold et Nike

Publié le 22/09/2013 à 13:53, mis à jour le 22/09/2013 à 23:46

Par Yannick Clérouin

Septembre devait être un mois très risqué en Bourse, en raison des nombreux obstacles comme la menace d'une guerre en Syrie et l'élection de Larry Summers à la tête de la Réserve fédérale américaine. Or, les principaux indices nord-américains s’en sont bien tirés jusqu’à présent.

Lors des cinq dernières séances, les Bourses américaines ont gagné respectivement 1,3% (le S&P 500 et le Dow Jones) et 1,4% (le Nasdaq). La Bourse de Toronto a pour sa part avancé de 0,7%.

Faute de résultats d’entreprises phares, l’attention des investisseurs sera tournée cette semaine vers les indicateurs économiques et le plafond de la dette des États-Unis (eh oui, cette préoccupation est de retour).

Parmi les titres qui feront la manchette, BlackBerry figure au sommet de la liste.

BlackBerry a doublement déçu l’auteur de ces lignes vendredi. L’ancienne darling canadienne de la technologie a non seulement averti qu’elle affichera des résultats nettement inférieurs aux prévisions à son deuxième trimestre terminé en août, elle a en outre volé le punch d’une semaine très tranquille en termes de résultats financiers.

Les résultats du fabricant de téléphones ontarien représentaient les seuls à retenir notre attention pour notre rubrique hebdomaire Sur LesAffaires.com cette semaine.

Mais voilà, la société dirigée par Thorston Heins a admis vendredi que ses revenus s’établiront à environ 1,6 G$ US au deuxième trimestre, plutôt que les 3G$ US prévus.

Une charge de 930M$ US à 960M$US sera inscrite aux résultats, notamment parce que les BlackBerry Z10, qui devaient être le fer de (re)lance de l’entreprise ne se sont pas vendus comme prévu.

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Dans la foulée, BlackBerry laisse aller 4500 salariés, ce qui devrait se traduire par une charge de 225M$US, calcule Krish Thompson, de la Financière Banque Nationale. Elle devrait ainsi encaisser une perte d’exploitation de 995 M$ US pour le trimestre.

L’action de la société de Waterloo a perdu 16% ou 1,74$ à 9,08$ à la Bourse de Toronto vendredi. Elle sera certainement sur le banc des punitions pendant un long moment.

BlackBerry détenait des liquidités qui équivalent à 4,95$ US par action à la fin du deuxième trimestre. L’analyste de la Financière avertit toutefois que ces liquidités pourraient s’évaporer rapidement.

L’entreprise pourrait toutefois trouver un sauveur, vous dites-vous encore? Certes, le processus de mise en vente n’est pas mort, mais l’entreprise est en moins bonne position pour commander un prix fort. M. Thompson avertit les investisseurs de ne pas investir uniquement sur la possibilité que BlackBerry soit acquise.

Sa cible est abaissée de 8$ US à 5$ US.

Barrick Gold

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