News Corp. envisage de se scinder en deux entreprises cotées

Publié le 26/06/2012 à 10:31, mis à jour le 26/06/2012 à 12:17

News Corp. envisage de se scinder en deux entreprises cotées

Publié le 26/06/2012 à 10:31, mis à jour le 26/06/2012 à 12:17

Par AFP
L'annonce du projet, qui pourrait être annoncé dès cette semaine s'il est validé par Rupert Murdoch, était saluée à la Bourse de New York où le titre de News Corp. s'envolait de 6,20% à 21,33 dollars à la mi-séance.

"News Corp. est peut-être finalement en train de considérer un changement de structure qui plairait à coup sûr aux investisseurs", juge la maison de courtage Miller Tabak.

"L'annonce d'une scission est positive pour News Corp. et BSkyB, renchérit la banque Citigroup dans une note, qui souligne que "90% des résultats du groupe sont générés en dehors des activités presse et édition".

Citi ajoute ainsi que les activités de télé et cinéma seraient ainsi isolées de celles d'où est parti le scandale des écoutes qui plombe le groupe depuis un an, et qui l'a notamment empêché d'aller de l'avant dans un projet d'acquérir la totalité de la chaîne BSkyB, dont il détient pour l'instant 39,1%.

Le tabloïde News of the World, l'un des ex-fleurons du groupe, fermé précipitamment l'été dernier, est soupçonné d'avoir fait écouter quelque 800 personnes dans les années 2000 pour obtenir des scoops.

L'autorité britannique des télécoms a même fait savoir qu'elle s'interrogeait pour savoir si News Corp constituait toujours un opérateur "apte et convenable" au regard du scandale, avec à la clé la menace d'un retrait de sa licence de diffusion.

"Une scission pourrait réduire (ces) problèmes" et "ouvrirait la voie à une nouvelle offre sur (la totalité de) BSkyB en 2013", estime Citi.

La banque Barclays estime toutefois que la manière dont une telle scission allègerait le poids du scandale sur les activités hors presse écrite du groupe, "n'est pas claire", notamment car "le contrôle par la famille Murdoch des deux entités restera un obstacle", d'autant que celle-ci devrait garder "environ 40% des droits de votes sur les deux entités".

Un autre grand groupe de médias, l'américain Viacom, avait déjà effectué une opération similaire en 2006 en donnant son indépendance à ses activités dans la télévision (CBS).

À la une

La curiosité, votre meilleur allié en affaires

Il y a 59 minutes | Jérémy Grandmont

EXPERT INVITÉ. «En étant curieux, il devient plus facile de négocier pour soi-même.»

Invasion de l'Ukraine: nouvelle vague de sanctions américaines

Mis à jour il y a 21 minutes | AFP

Parmi les entreprises étrangères visées, seize sont chinoises ou hongkongaises.

Svetlana Zdanovich: «l’employeur idéal n’aurait pas peur de se remettre en question»

Mis à jour à 12:33 | lesaffaires.com

GÉNÉRATION D'IMPACT. Voici les visages de la deuxième cohorte d’intrapreneurs.