Pour leur part, François-Xavier Souvay, le président-fondateur et Robert Comeau, le chef de la direction financière, ont assuré que le parcours et la performance de l’entreprise sont tout à fait conformes au plan de match, tout en rappelant qu’elle investit dans sa croissance rapide.
Le nombre d’employés est notamment passé de 397 à 446, depuis un an. Quelque 47 d'entre eux sont dédiés à la mise au point de nouveaux luminaires, de nouvelles applications ou de nouvelles technologies.
Le nombre de ses représentants à l’étranger est passé de 8 à 20. Lumenpulse a aussi conclu de nouvelles ententes avec des agents commerciaux en Europe, en Asie et en Amérique latine. Le tiers de ses revenus proviennent déjà des marchés hors de l’Amérique du Nord.
Lumenpulse a aussi renforcé sa chaîne d’approvisionnement, a automatisé certaines fonctions d’assemblage et a accru sa capacité de production à Montréal.
«Notre marge brute de 44% est très stable depuis trois trimestres, malgré la marge inférieure des produits des sociétés acquises», a fair valoir M. Comeau.
Malgré ses investissements et trois acquisitions, Lumenpulse a aussi dégagé un petit bénéfice ajusté pour le troisième trimestre consécutif, a ajouté M. Comeau.
Les coûts de 300 000$ d’un consultant externe, embauché pour améliorer l’efficacité de la chaîne d’assemblage, expliquent d’ailleurs une partie de la hausse inattendue des dépenses au quatrième trimestre.
Des commissions d’un million de dollars ont aussi été versées aux représentants et aux agents au quatrième trimestre, ce qui reflète les ventes accrues.
Les frais de consultation, les coûts de la participation au salon Lightfair de New York, les embauches et les frais associés au plan de rémunération incitatif, se feront encore sentir au premier trimestre, prévient M. Comeau.
«En dollars nos dépenses d’exploitation continueront d’augmenter, mais elles baisseront en proportion des ventes parce que nos investissements génèreront des ventes additionnelles», a expliqué M. Comeau.
Les marges devraient aussi s’améliorer naturellement à mesure que l’usine augmente sa cadence et son efficacité.
«Nous travaillons sans cesse pour réduire nos coûts de production et ceux de nos composantes», a précisé le chef des finances.
La contribution des acquisiitons encore à venir