Titres en action: Air Canada, Emera, Shopify, Air Liquide, GM...

Publié le 26/11/2018 à 06:55, mis à jour le 26/11/2018 à 16:01

Titres en action: Air Canada, Emera, Shopify, Air Liquide, GM...

Publié le 26/11/2018 à 06:55, mis à jour le 26/11/2018 à 16:01

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)

Même si la transaction est connue depuis le mois d’août, les investisseurs réagissent bien à l’entente définitive qui verra Air Canada (AC, 27,46$) acquérir le programme de loyauté Aeroplan en janvier. L’action gagne presque 5% lundi et flirte avec un sommet annuel. Cameron Doersken, de la Financière Banque Nationale, profite de l’occasion pour rappeler à quel point cet achat est favorable pour le transporteur aérien. Air Canada n’a pas à bâtir son propre programme de zéro. Non seulement Air Canada obtient-elle une base importante de membres, mais les flux de trésorerie du programme commenceront immédiatement au lieu d’en 2020. Les fonds que lui fourniront les partenaires, la Banque T-D en tête, financent aussi le coût d’achat de 450 millions de dollars. Cela s’ajoute aux importantes liquidités de 5,3 milliards de dollars dont disposait déjà Air Canada à la fin du troisième trimestre. M. Doersken ne touche pas à son cours-cible de 32$ et renouvelle sa recommandation d’achat.

Emera (EMA, 43,11$) a conclu une entente visant à vendre trois centrales alimentées au gaz naturel en Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis, à une filiale du Carlyle Group (CG, 19,13 $ US) pour 780 millions $. La société établie en Nouvelle-Écosse a indiqué lundi que le produit de la vente sera utilisé afin de réduire sa dette et réaliser d’autres investissements. Selon le président et chef de la direction d’Emera, Scott Balfour, la transaction, évaluée à 590 millions $ US, permettra à l’entreprise d’accroître sa flexibilité financière. Les trois centrales peuvent générer environ 1100 mégawatts d’énergie. Pour le Carlyle Group, l’ajout des trois sites permettra à l’entreprise de se hisser parmi les trois principaux propriétaires de centrales dans cette région. La transaction, dont la clôture est prévue au premier trimestre, devra obtenir l’aval des autorités américaines.

Shopify (SHOP, 185,11$) dit avoir acquis la firme suédoise de commerce électronique Tictail dans le cadre d'une transaction dont les termes financiers n'ont pas été dévoilés. À l’instar de l’entreprise établie à Ottawa, Tictail épaule les compagnies désireuses d’accroître leur présence en ligne. La société suédoise a été fondée en 2012 par quatre amis, dont un qui désirait mettre sur pied une entreprise du genre après avoir vu sa mère avoir de la difficulté à créer une plateforme de commerce en ligne. Cette acquisition survient alors que Shopify désire bonifier ses activités à l’extérieur de l’Amérique du Nord. L’entreprise canadienne compte déjà parmi ses clients des marques comme Nestlé, Tesla et Red Bull.

Le groupe de gaz industriels Air Liquide(AI, 104,20€)) a annoncé lundi qu'il allait investir plus de 150 millions de dollars US pour la construction aux États-Unis d'une unité de production d'hydrogène liquide, qui doit notamment servir à alimenter les voitures électriques en Californie. Le site, dont la construction doit démarrer début 2019, pourra produire près de 30 tonnes d'hydrogène par jour, «un volume qui peut alimenter 35 000 véhicules électriques à pile à combustible (FCEV)», a précisé Air Liquide dans un communiqué. «Le rythme actuel de déploiement des véhicules électriques à pile à combustible a atteint un niveau qui nécessite des investissements plus importants et favorise ainsi la croissance de la mobilité zéro émission dans d’autres zones géographiques», a expliqué Air Liquide. Selon le document, 40 000 véhicules électriques à pile à combustible sont attendus en Californie en 2022.

General Motors(GM, 35,93$US) doit annoncer lundi son projet de fermer son usine d'Oshawa dans le cadre d'un plan de restructuration mondial, ont rapporté dimanche soir plusieurs médias canadiens. La restructuration devrait toucher d'autres pays que le Canada, ont indiqué les chaînes publiques Radio-Canada/CBC citant une source proche du dossier. Sollicitée par l'AFP, la direction du constructeur n'avait pas répondu dans la soirée. Fin octobre, General Motors a fait part de cette cure d'austérité à venir aux 50 000 salariés qu'il compte dans cette région. Environ 18 000 de ces employés, soit 36% des effectifs, sont éligibles à ce plan de départs volontaires. Le même jour, GM avait annoncé un bénéfice net de 2,53 milliards de dollars, principalement grâce à une hausse des prix de ses grosses voitures (pickups, SUV et crossovers) et des Cadillac, sa marque haut de gamme.

Le constructeur japonais Mitsubishi Motors, dont le conseil d'administration a révoqué jeudi son président, Carlos Ghosn, est souvent oublié dans l'alliance Renault-Nissan: il s'est joint au duo historique en 2016 seulement, quand son compatriote l'a sauvé d'un énième scandale. En 2016: la firme aux trois losanges avoue en avril avoir, dans l'espoir de doper ses ventes, manipulé des données pour embellir les performances énergétiques de véhicules, un scandale limité à l'archipel mais menaçant sa survie. Sa capitalisation boursière fond alors tout comme sa réputation, et peu parient sur son avenir. Saisissant l'occasion, M. Ghosn, alors PDG de Nissan, annonce en mai de la même année un projet de prise de participation dans MMC, officialisée à l'automne pour un montant de 237 milliards de yens (2,8 milliard $ au cours actuel). Il prend dans la foulée la tête du conseil d'administration. A ce titre, il avait perçu au cours de l'exercice 2017-18 une rémunération de 227 millions de yens (2,5 million $), selon les documents financiers remis par la compagnie aux autorités financières.

À la une

Meta Platforms: prendre une grande respiration

Il y a 38 minutes | Jean Gagnon

BOUSSOLE BOURSIÈRE. Meta Platforms va dépenser des sommes énormes dans le développement de l'intelligence artificielle.

Je dois renouveler mon hypothèque: quelle stratégie adopter?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. «L’option d’un taux fixe de 3 ans peut être un bon compromis par opposition au 5 ans fixe.»

Jusqu'à quel point faut-il être patient avec un titre perdant?

EXPERT INVITÉ. Je n'aime pas appliquer de recette toute faite.