À surveiller: Banque Nationale, SNC-Lavalin et Boralex

Publié le 24/02/2016 à 10:12

À surveiller: Banque Nationale, SNC-Lavalin et Boralex

Publié le 24/02/2016 à 10:12

Par Dominique Beauchamp

Que faire avec les titres de Banque Nationale, SNC-Lavalin et Boralex. Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Banque Nationale (NA,37,44$): les soucis pétroliers gardent la banque québécoise sur le banc des punitions

Un bénéfice de 2% supérieur aux attentes ne suffit pas à satisfaire les analystes dont Doug Young, de Desjardins Marché des capitaux, qui abaisse son cours-cible de 42 à 40$.

La hausse de 4,4% du bénéfice ajusté à 1,17$ par action au premier trimestre provient surout des activités de gestion de patrimoine et de celles des marchés des capitaux, qui ont moins de valeur aux yeux des analystes parce qu’elles fluctuent beaucoup d’un trimestre à l’autre.

Le bénéfice des activités bancaires traditionnelles a raté de 3% les prévisions de M. Young, malgré une hausse de 9% des volumes de prêts en raison d’une compression des marges d’intérêt qui perdurera le reste de l’année, a prévenu la banque.

De plus, en ce qui a trait aux provisions pour pertes sur prêts, le repère de rentabilité le plus surveillé à court terme par les analystes, le portrait est mitigé.

Les provisions actuelles de 0,21% de l’ensemble des prêts restent modestes, mais la banque a prévu qu’elles augmenteront plus que prévu d’ici la fin de 2016.

Avec seulement 3% de l’ensemble de ses prêts au secteur de l’énergie, et ses hypothèses d'un cours pour le pétrole inférieur à 38$US le baril jusqu'en 2018, la banque estime que la situation est tout à fait gérable, mais M. Young préfère rester prudent comme ses collègues.

Il recommande de conserver le titre.

«La banque profite du noyau de ses activités au Québec, une province exportatrice qui bénéficie de la santé des consommateurs américains, ainsi que de la bonne performance de sa gestion de patrimoine. Par contre, il reste que sa rentabilité dépend davantage des bénéfices volatils de ses activités des marchés des capitaux que ses sembalbles, tandis que ses prêts au secteur de l’énergie pèseront sur ses provisions à court terme», commente M. Young.

Malgré un dividende de 5,7%, une évaluation d’aubaine de 9 fois ses bénéfices après un recul de 16,3% depuis un an, l’action de la Banque Nationale reste donc sur le banc des punitions des analystes jusqu’à ce que les perspectives pétrolières s’éclaircissent.

SNC-Lavalin (SNC, 41,11$): un autre contrat saoudien dans la mire

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