À surveiller: Banque Nationale, Couche-Tard et Transat

Publié le 31/08/2017 à 08:38

À surveiller: Banque Nationale, Couche-Tard et Transat

Publié le 31/08/2017 à 08:38

Par Dominique Beauchamp
Transat A.T. (TRZ.A, 8,77$): enfin des vents favorables

La conjoncture sourit enfin au voyagiste de Transat A.T. et incite Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, à hausser son cours cible d’un an de 55% à 14$.

À long terme, Transat pourrait même gagner en altitude jusqu’à 26$, croit-il aussi, en formulant plusieurs hypothèses.

À court terme, un huard ferme et la bonne économie canadienne donnent des ailes à Transat, en même temps que le temps pluvieux de l’été fait voyager plus de passagers.

Signe de l’énorme sensibilité du voyagiste à la hausse des prix et des rendements de ses vols, un meilleur troisième trimestre que prévu sur le marché transatlantique transforme une perte prévue de 0,48$ pour l’exercice 2017 en un bénéfice de 0,41$, indique l’analyste.

Ses projections de bénéfice pour 2018 explosent aussi de 0,28$, à 1,15$ par action, car il s’attend à ce que le huard et les prix des vols restent fermes.

«Rappelons qu’entre 2006 et 2008, Transat avait dégagé un bénéfice annuel de plus de 1,50$, pour trois années consécutives», évoque-t-il.

Pour le troisième trimestre attendu le 7 septembre, les dépenses augmenteront de 4% comparativement au bond prévu de 10% des revenus, si bien que la marge d’exploitation grimpe de 7 à 12%.

Bien qu’on attende encore les détails de la stratégie hôtelière, la performance robuste des activités du voyagiste renforce la confiance de l’analyste envers l’entreprise.

Le titre est encore sous-évalué à son avis, en raison du scepticisme des investisseurs concernant la capacité du transporteur d’être rentable pendant la saison d’hiver très concurrentielle et le rendement potentiel de sa future stratégie hôtelière.

L’appréciation potentielle du huard et son encaisse totale de 350M$ offrent aussi une certaine protection à la hausse, explique aussi M. Poirier.

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