Cela arrive évidemment au moment où on aurait besoin de toute notre monnaie.
La fin de la période des Fêtes annonce l’arrivée prochaine et inévitable des comptes de cartes de crédit et autres factures… alors que les salaires (nets) deviennent soudainement plus minces.
Eh oui, janvier marque le retour de la « petite paie ».
Le compteur repart alors à zéro pour ce qui est d’une série de prélèvements qui viennent soudainement amputer les chèques de paie, prélèvements qui se répètent jusqu’à ce qu’on ait payé le maximum prévu par les différents régimes. On a ensuite la paix… jusqu’au mois de janvier suivant.
C’est le cas pour les cotisations à la Régie des rentes et à la caisse de l’assurance-emploi. Et depuis l’an dernier, s’ajoutent des prélèvements pour la contribution santé (crée par le gouvernement libéral et maintenue par le PQ).
Mais attendez, ce n’est pas tout, comme disait l’autre : en 2014, ces prélèvements augmentent, tant pour la Régie des rentes que pour l’assurance-emploi. La contribution santé, elle, ne gonfle que pour les salariés qui gagnent plus de 130 000 $.
Sans compter les hausses de tarifs d’électricité, du transport en commun, des timbres (prévue pour mars) et de tout ce que vous voudrez… L’imagination des gouvernements pour aller fouiller dans nos poches n’a d’égale que leur ardeur à le faire.
Vous voici malheureusement avertis : vous aurez beau demander des explications à ceux ou celles qui s’occupent chez vous de la rémunération, la petite paie est de retour. Ne faites pas le saut quand vous verrez votre talon de chèque.
