De professeur à ministre des Finances, la marche est haute

Publié le 06/09/2012 à 15:20, mis à jour le 06/09/2012 à 15:56

De professeur à ministre des Finances, la marche est haute

Publié le 06/09/2012 à 15:20, mis à jour le 06/09/2012 à 15:56

Nicolas Marceau est le candidat pressenti pour le poste stratégique de ministre des Finances du Québec. [Photo : Parti québécois]

BLOGUE. Pauline Marois doit déjà être en train de penser à ses futurs ministres, et le nom qui revient quand on évoque le portefeuille des Finances est celui du député de Rousseau, Nicolas Marceau.

Ne serait-ce parce qu’il a montré par le passé qu’il est talentueux sans être idéologue, ce pourrait être un bon choix… dans la mesure où il ne marche pas sur ses convictions personnelles au nom de la ligne de parti.

PLUS : Cinq propositions clés du probable ministre des Finances

Je me rappelle avoir assisté en janvier 2008 à un colloque qu’il avait organisé avec son collègue de l’École des sciences de la gestion (ÉSG) de l’UQAM, l’économiste Pierre Fortin, et qui traitait de productivité et de prospérité. Dans le prude contexte québécois, le titre était quasiment provocateur : « S’enrichir n’est pas un crime ». Bon, on ne traitait pas des recettes pour devenir millionnaire, mais bien des stratégies pour accroître la prospérité du Québec.

Les idées qui ont surgi lors des discussions allaient dans bien des sens et elles n'était pas toujours conformes aux positions défendues par le PQ, le parti dont le professeur Marceau arbore maintenant les couleurs.

Par exemple : à l’époque, il n’était pas réfractaire à la possibilité de hausser les tarifs d’électricité, une thèse notamment défendue par le groupe des « Lucides » dont fait partie son collègue Fortin. Mais durant la campagne électorale, il a âprement défendu le programme du PQ qui s’oppose au dégel des prix du bloc patrimonial. Pas question d’y toucher.

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