Comment faire travailler des gars ensemble?

Publié le 06/06/2013 à 06:09, mis à jour le 06/06/2013 à 06:14

Comment faire travailler des gars ensemble?

Publié le 06/06/2013 à 06:09, mis à jour le 06/06/2013 à 06:14

Suer déclecnche un phénomène insoupçonné... Photo: DR

BLOGUE. Est-ce que je me trompe quand je dis que les hommes, en général, se comportent comme de petits coqs lorsqu'ils travaillent ensemble? Vous savez, ce comportement emprunt de virilité et de fierté qu'ils adoptent dès lors qu'il s'agit d'atteindre un but en groupe. Oui, ce comportement qui repose plus sur la rivalité et l'esprit de compétition que sur la coopération et l'entraide.

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Et est-ce que je me trompe toujours en disant que cette attitude n'est pas forcément la meilleure, du point de vue de la productivité et de l'efficacité? Hum… Je ne dois pas me tromper de beaucoup, je pense, n'est-ce pas?

Maintenant, il serait intéressant de savoir comment on pourrait s'y prendre pour qu'une équipe de gars mise davantage sur la coopération et moins sur la performance individuelle. Car – c'en est presque devenu un lieu commun – les meilleures équipes de soccer sont toujours celles qui jouissent d'une parfaite union des forces individuelles (on peut penser à l'équipe d'Espagne, qui gagne compétition après compétition sans avoir de joueur vedette), et non celles qui détiennent un illustre champion (on peut penser à l'équipe d'Argentine, qui compte dans ses rangs l'un des plus grands joueurs de tous les temps, Lionel Messi, mais qui ne va jamais bien loin dans les compétitions internationales).

La réponse à cette interrogation, je crois l'avoir trouvée, dans une étude intitulée A putative human pheromone, androstadienone, increases cooperation between men. Celle-ci est signée par Markus Rantala, professeur de biologie à l'Université de Turku (Finlande), et Paavo Huoviala, étudiant en psychologie à la même université. Elle montre qu'il existe un moyen ultrasimple d'y parvenir…

Les deux chercheurs finlandais avaient l'idée d'observer si une hormone typiquement masculine – l'androstadiénone, un dérivé de la testostérone qui est secrété par la sueur, 20 fois plus chez les hommes que chez les femmes – pouvait avoir une influence sur le comportement des hommes. Pourquoi ont-ils eu cette idée? Parce qu'on connaît fort peu de choses à son sujet, si ce n'est que les femmes y sont, dans certaines conditions, assez sensibles (sentir cette hormone les détend et les rend plus disposées à faire l'amour, par exemple).

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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