À quoi bon toujours vouloir ce qu'il y a de mieux?

Publié le 17/03/2014 à 09:39

À quoi bon toujours vouloir ce qu'il y a de mieux?

Publié le 17/03/2014 à 09:39

Il a été ainsi demandé à 76 volontaires de se prêter à un petit jeu dénommé Best Deal (Le Meilleur choix, en anglais). Celui-ci consistait à identifier la meilleure offre d'achat parmi les trois présentées. Un exemple : «Vous devez acheter trois briques de lait. Quelle est la meilleure offre? A. 3$ l'unité, achetez-en deux et obtenez-en une gratuite; B. 3$ l'unité, achetez-en trois et obtenez un rabais de 30%; C. 6,20$ le lot de trois». Pas évident, n'est-ce pas? Et il leur fallait répondre à cinq reprises, pour des choix distincts.

À leur insu, les participants avaient été placés au préalable dans des conditions différentes. Certains avaient été conditionnés pour avoir en tête la farouche volonté d'obtenir le meilleur de ce qu'on leur proposerait, après avoir dû indiquer par écrit les meilleurs choix qu'ils avaient fait dans leur vie dans plusieurs domaines (le meilleur poste occupé, la meilleure émission de télévision regardée, etc.). Et les autres n'avaient pas été ainsi conditionnés, histoire de pouvoir faire des comparaisons entre les deux groupes de personnes.

Une fois le jeu terminé, les bonnes réponses ont été indiquées aux participants. Puis, chacun a dû répondre à un questionnaire visant à dévoiler l'humeur dans laquelle ils se trouvaient au moment-même.

Résultat? Fort simple :

> Les plus sensibles aux déceptions. Ceux qui avaient en tête l'idée d'absolument trouver la meilleure offre ont été ceux qui ont eu le plus de regrets à l'issue du test. C'est-à-dire que cet état d'esprit particulier nous amène à ressentir plus fortement les déceptions.

Maintenant, sautons directement aux principaux résultats des autres expériences, lesquelles visaient à affiner la conclusion de la toute première expérience :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...