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Selon certains spécialistes, les oiseaux sont la dernière espèce de dinosaures à avoir survécu. Peu importe l’intensité des changements que la terre a subis au fil des siècles, ces créatures ont traversé le temps, indemnes.
Pourtant, ce ne sont pas les plus forts, les plus rapides ou les plus intelligents. Malgré tout, ils ont réussi où les autres ont échoué. De «Lucy» aux «hipster», de la découverte du feu au lancement des voyages intergalactiques, notre ciel est leur terrain de jeu.
C’est la seule espèce qui peut nager, marcher et voler. C’est un animal que l’on retrouve aussi bien au centre-ville de Séoul que dans les favelas de Rio ou sur les plus hauts sommets des Alpes. Ils s’adaptent au monde qu’ils habitent et deviennent même «snowbirds» à l’automne au Québec.
Beaucoup de parallèles peuvent être faits entre l’oiseau et l’entrepreneur, en commençant par le besoin d’adaptation. Pour l’un, c’est une question de survie, pour l’autre, une question de succès.
J’ai réalisé que le succès d’un produit ou d’une idée passe non seulement par son utilité ou sa qualité, mais aussi, et surtout par sa capacité d’adaptation.
Suivre les exemples de McDonald's et de Nike
On n’a qu’à penser à la chaîne de restaurants McDonald’s qui au Québec vend de la poutine, en France du vin et, dans certains pays, de la viande 100% halal. Une offre et un goût presque identiques dans la majorité des marchés, mais avec une touche locale afin de s’adapter aux us et coutumes de la région dans laquelle ils se trouvent.
Après tout, savoir s’adapter est une preuve de compréhension du marché. Imaginez-vous faire fi des besoins locaux et de foncer dans le vide. On a beau avoir le meilleur produit au monde, si personne n’en veut ou n’en voie pas l’utilité, aucune chance de réussite!
S’adapter ne veut pas dire de changer l’ADN de notre entreprise, mais plutôt la mouler à la réalité du moment.
Que ce soit de changer complètement d’univers ou de suivre les tendances et intérêts locaux, certaines entreprises sont devenues reines en la matière.
Prenons l’exemple d’Hermès qui, avant de devenir la référence du luxe notamment dans l’univers des parfums, carré de soie et maroquinerie, était au tout début, un artisan sellier. Ou encore, l’équipementier Nike qui, selon le pays, met l’emphase sur un sport ou un autre. Du basketball au rugby et du criquet à la natation, la marque représente les athlètes en plein effort, peu importe le sport, et ce, avec le même ADN de conquérant.
Bien que le monde devienne de plus en plus petit, et que certaines tendances mondiales se répandent, le consommateur garde tout de même sa spécificité régionale.
C’est bien beau posséder l’âme d’un explorateur et de vouloir vendre aux quatre coins de la planète, il faut penser chaque nouveau marché comme étant un tout nouvel univers.
Avant tout, il faut se questionner. Votre idée ou produit peut être géniale, mais est-ce que le client en veut, en a-t-il besoin, et est-ce bien adapté à la réalité du marché visé? En répondant à ces trois questions, vous avez déjà franchi une étape de plus vers le succès!