Est-ce la fin pour l’app de taxi Hailo à Montréal?

Publié le 14/10/2014 à 14:39

Est-ce la fin pour l’app de taxi Hailo à Montréal?

Publié le 14/10/2014 à 14:39

[Photo : Bloomberg]

Un peu plus d’un an après s’être établi à Montréal, le service de commande de taxi sur téléphone intelligent Hailo pourrait bientôt plier bagage. Hailo, qui est établie à Londres, a en effet annoncé dans un communiqué qu’elle mettait fin à ses activités en Amérique du Nord.

Selon TechCrunch, toutefois, Hailo vise à poursuivre ses activités au Canada, où un exploitant sous licence pourrait reprendre le flambeau. Le futur des activités de Hailo à Montréal est moins clair, puisque le directeur des affaires de Hailo Toronto, Justin Raymond, ne parle que de Toronto lorsqu’il parle de la poursuite des activités de Hailo au Canada.

Joint par courriel, le directeur général de Hailo Montréal, Jeff Desruisseaux, ne semblait pas pouvoir m’en dire plus. «Pour l'instant, les opérations suivent leur cours à Toronto et Montréal, m’a-t-il écrit. Je vais m'assurer de te tenir au courant dès que j'en saurais plus. »

À Montréal, Hailo offrait un service en tous points similaire à celui offert par Uber, soit d’appeler un taxi d’un seul clic via son application mobile. Toutefois, Uber, qui a complété un financement monstre de 1,2 milliard USD cet été, est présente dans beaucoup plus de villes que Hailo, un avantage pour ceux qui voyagent. 

Dans d’autres villes, Uber se démarque aussi de Hailo en offrant, en plus des taxis traditionnels, la possibilité d’appeler des limousines (UberBlack) et des voitures conduites par des consommateurs (UberX).

[Mise à jour : Un représentant de Hailo a confirmé à TechCrunch qu'elle mettrait un terme à ses activités canadiennes, fermant la porte à l'exploitation de la marque Hailo sous license. ]

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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