Thierry Vandal sur la relève et une nouvelle pile à haut potentiel


Édition du 14 Mars 2015

Thierry Vandal sur la relève et une nouvelle pile à haut potentiel


Édition du 14 Mars 2015

Y a-t-il un problème de relève chez Hydro-Québec, et où sera la société d'État dans 10 ans ?

C'est avec ces deux questions en tête que nous nous sommes présenté il y a quelques jours dans les bureaux de la société d'État, pour une dernière rencontre avec le président Thierry Vandal. Celui-ci quitte ses fonctions le 1er mai.

L'annonce de son départ a fait beaucoup de bruit à l'Assemblée nationale et dans les médias, notamment parce qu'elle suivait de quelques mois le départ de Marie-Josée Nadeau, longtemps perçue comme le numéro deux chez Hydro-Québec. «Il n'y a aucune inquiétude à y avoir pour la relève chez Hydro-Québec», estime M. Vandal.

Il affirme qu'après 10 ans, il est sain pour une organisation de se renouveler. «La situation est bonne. Il y a une paix sociale. C'était un bon moment pour ma sortie. Le gouvernement et Hydro sont sur le point d'amorcer un nouveau plan stratégique, je n'aurais pas pu partir après coup, il faut être en phase avec l'organisation.»

Quant au départ de Mme Nadeau, il explique que depuis quelques années, celle-ci occupait la présidence du Conseil mondial de l'énergie, et que les fréquents déplacements rendus nécessaires par cette nouvelle fonction avaient amené des modifications qui avaient fait évoluer son rôle.

M. Vandal affirme en outre que cette question de la relève en entreprise a toujours été au centre de ses préoccupations. Et pas seulement chez Hydro. Aux côtés d'Alain Brunet (SAQ), d'Yves Desjardins-Siciliano (VIA Rail Canada) et de Charles Guay (Manuvie Québec), il est un des dirigeants qui participent au programme CEO X 1 jour, lancé il y a trois ans par le cabinet Odgers Berndston, qui jumelle des étudiants de troisième et de quatrième année universitaire à de grands patrons d'entreprise au Canada.

«Préparer la relève a été l'une des grandes préoccupations au cours de mes 10 ans de présidence chez Hydro. Lorsque je suis arrivé, on a rapidement constaté que l'on était en présence d'un défi important. On avait une courbe démographique qui suggérait que plus du quart des employés allaient prendre leur retraite sur une période de quatre ou cinq ans. On a cerné les zones les plus à risque, mis des plans d'action en place, et on a réussi à bien renouveler notre effectif», dit-il. Plus loin, il parlera également de programmes de progression mis en oeuvre dans l'organisation pour ses 120 principaux dirigeants.

Le potentiel de développement d'Hydro

Lorsqu'on lui demande où il voit Hydro dans 10 ans, M. Vandal se montre prudent, indiquant qu'il appartiendra à d'autres que lui de déterminer les orientations de la société d'État. Mais il accepte tout de même d'entrouvrir la porte.

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