Blogue. Après être resté presque inchangé en 2011, le S&P 500 connaît son deuxième meilleur début d’année, depuis 2006. L'indice américain phare s’est apprécié de 1,8 %, au cours des six premières séances de 2012. Le 10 janvier, l'indice était à son meilleur niveau, depuis cinq mois,
En 2011, l’indice américain a aussi nettement surpassé l’indice mondial MSCI Monde (- 7,6 %) en 2011, la Bourse chinoise (- 19 %) et l’indice des marchés émergents (- 14,9 %), ayant servi de refuge relatif pendant le pire de la crise de la dette souveraine en Europe et les nouvelles craintes d’un ralentissement chinois.
La résilience de l’économie américaine est le thème de l’heure. Les investisseurs de tout acabit misent sur l'espoir que les Etats-Unis sauront résister à la récession européenne et au ralentissement chinois, grâce à la remontée lente, mais graduelle de l’emploi.
Les stratèges sont aussi nombreux à croire que la Bourse américaine continuera de servir de refuge, pour la première moitié de l’année tout au moins, jusqu’à ce que les perspectives de l’Europe et de la Chine s’améliorent.
Un contrat qui se négocie sur le marché des paris Intrade indique d'ailleurs que la probabilité de récession aux Etats-Unis est tombée à 25 % en janvier 2012. Il s’agit du plus faible taux de probabilité affiché depuis la mi-2011, soit au moment où la crise en Europe s’est envenimée, rapporte la firme de recherche et d’investissement Bespoke Investment Group.
Le S&P 500 devrait gagner de 6,4 % en 2012, prévoient en moyenne, treize stratèges américains sondés par Bloomberg.
Le S&P 500 s’est apprécié en moyenne de 7,1 % lors de la troisième année d’un mouvement haussier, rappelle Birinyi Associates. « Dans cette phase, amorcée en juillet, les investisseurs acceptent que la Bourse peut bâtir sur les fondations des deux premières années » , a expliqué , Laszlo Birinyi, président de la firme qui porte son nom, à l'agence Bloomberg
