Les plus petites sociétés sont chères
Même si le S&P 500 n’est pas dispendieux à un multiple de 16 fois les bénéfices, d’autres segments de marché perdent de leur attrait.
C’est le cas des plus petites sociétés, représentées par l’indice américain Russell 2000.
Après avoir surpassé le S&P 500 depuis 14 ans, cet indice est 40 % plus chèrement évalué que l’indice généraliste, note The Leuthold Group, qui décortique le marché depuis 1981.
Les plus petites sociétés bénéficient le plus de la reprise américaine et des faibles taux, mais à leur cours actuel, leur rapport risque-rendement est beaucoup moins appétissant qu’avant, selon cette firme.
Un autre indicateur de Value Line (Value Line Appreciation Potential Gauge), qui mesure le potentiel d’appréciation de 1 700 titres sur 3 à 5 ans, indique aussi que le rendement que l’on peut espérer des plus petites sociétés est médiocre.
On assiste peut-être au dernier élan du leadership des plus petites sociétés en Bourse, suggère The Leuthold Group. Les plus grandes sociétés pourraient ensuite prendre le relais, comme elles l’avaient fait en 1968, un mouvement qui avait alors culminé dans une phase haussière qui a éventuellement été baptisée "Nifty Fifty".