-la dette des ménages a connu un sommet à 98% du produit intérieur brut. Aujourd'hui, elle atteint 84%, un point sous le seuil critique;
-la dette publique, par contre, a emprunté le chemin inverse. De 56% du produit intérieur brut, elle est passée à 89%. C’est quatre points de plus que le seuil de confort établi les économistes de la Banque des règlements internationaux.
Pour fins de comparaison:
-en 2012, la dette publique canadienne s’élevait à 35% du produit intérieur brut. Le gouvernement Harper compte la ramener à 28,5% du produit intérieur brut en 2016-2017, soit le niveau pré-récession;
-en 2012, la dette publique québécoise atteint 54% du produit intérieur brut. Le niveau le plus élevé de toutes les provinces canadiennes. ( Oups… je viens d’ouvrir la porte à une flopée de commentaires ;-) )
Si je vous parle du niveau de la dette américaine aujourd'hui, c'est que j'ai de la suite dans les idées. Hier, j'ai écrit sur le concept de "growthsterity", évoqué dans le foulée du Sommet économique mondial d'Istanbul ( 4 au 7 juin derniers). La "growtsterity" combine des mesures d'austérité et de croissance pour éviter que l'économie stagne. Ce concept répond à la préoccupation d'un nombre croissant d'acteurs à propos des promesses non tenues de l'austérité. Dans cet esprit, il me semblait essentiel de regarder de plus près la situation de la dette de la plus importante économie de la planète.. Après tout, c'est en son nom que l'on a mis de l'avant les mesures d'austérité.
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