On ne peut passer sous silence les paradoxes et contradictions de l’ineffable ministre Tony Tomassi, prince de la figure de style qui tombe à plat et de la rhétorique sans fondement puis de sa cerbère Isabelle Mercille qui, elle, semble avoir une opinion d’expert sur ce qui est légal ou non…

À écouter les déclarations de ces deux personnalités il est difficile de comprendre quoi que ce soit dans les actions du gouvernement libéral.

D’un côté, on dit avoir « sorti la religion (catholique) des écoles » et, de l’autre, on semble très à l’aise avec l’enseignement subventionné de la Torah et de l’Islamisme dans les garderies.

Pincez-moi quelqu’un…

D’un autre côté, il y a madame Yolanda James qui interdit le port du niqab dans les écoles et, de l’autre, Monsieur Tomassi qui trouve que même si c’est interdit à l’école, le niqab pourrait bien être porté à la garderie, toujours avec le soutien financier de l’état.

Pincez-moi encore…

L’indécision, les hésitations et les valses du gouvernement Charest quant à la laïcité au Québec et dans les services de l’État sont signes de faiblesse. On semble vouloir gouverner avec le consensus entre les lobbies. Le résultat est que les lobbies sont satisfaits, qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent, au frais de l’État, alors que les autres citoyens sont pris pour des nouilles et doivent payer les pots cassés.

Il sera intéressant d’écouter le prochain discours du budget de monsieur Bachand afin de voir s’il continuera à subventionner de telles aberrations qui, mêmes si elles sont légales, ne sont pas nécessairement justes pour autant. L’argent de l’État devrait être dépensé avec justesse.

Enfin, pour monsieur Tomassi et Madame Mercille, pincez-les, quelqu’un…

Institut québécois d’éthique appliquée

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