Suite à la conférence de presse larmoyante de Tiger Woods vendredi dernier, de nombreux spécialistes de marketing d’images se sont précipités devant les caméras afin d’affirmer que la valeur de Tiger n’avait pas chutée, qu’il se maintiendrait sur le marché des personnalités publiques « bankable ». En quelques mots : ses excuses publiques ont été « payantes »…
Ça, c’est pour le côté « marketing » de l’affaire. En même temps, qu’en est-il du côté humain? Ses excuses doivent-elles être considérées comme étant « payantes » sur le plan moral? La valeur du petit Tigre est-elle la même au niveau moral? Ces questions, eussent-elles été posées, seraient, de toute manière, demeurées sans réponses de la part des experts en image qui ne se préoccupent que de perceptions ou d’apparences, souvent au détriment de la réalité.
Dans le cas de Tiger Woods, la réalité n’est pas jolie, mais elle est humaine et lui appartient en propre.
La réalité n’est pas affaires de commanditaires ou de conférences de presse.
La réalité est une affaire qui implique des personnalités publiques mais qui relève tout de même de la vie privée; ainsi, ce sujet ne devrait pas être débattu dans la sphère publique.
La trahison, ce n’est jamais joli, mais c’est ça…
Institut québécois d'éthique appliquée
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