Quel est le meilleur moment pour investir?

Publié le 30/01/2012 à 10:43, mis à jour le 02/02/2012 à 11:26

Quel est le meilleur moment pour investir?

Publié le 30/01/2012 à 10:43, mis à jour le 02/02/2012 à 11:26

Par Michel Marcoux

BLOGUE. La réponse pourrait être plus courte que la question : le plus tôt possible. Point à la ligne. Trop d’investisseurs reportent sans cesse leur décision d’épargner au mois suivant. Malheureusement, ces « futurs » investisseurs risquent de se retrouver à la fin de leur vie active sans économie. La situation est beaucoup plus fréquente qu'on ne le croit. À mon sens, c’est même un fléau social, puisque l’État et l’ensemble de la société n’auront pas d’autre choix que de prendre en charge ces retraités sans le sou.

D’un autre côté, certaines personnes croient être en mesure de prévoir l’évolution du marché, un peu comme un futurologue ou une diseuse de bonne aventure.

Chaque année, au bureau, nous nous amusons à afficher des coupures de journaux tirés des grands quotidiens, ainsi que des prévisions des économistes en chef des plus grandes banques canadiennes et d’autres intervenants de l’industrie.

À ce chapitre, l’année 2009 restera gravée dans ma mémoire. Le découragement était grand chez les investisseurs, tout comme chez les intervenants de l’industrie. Il faut se rappeler ce que nous venions de subir en 2008. Les économistes les plus pessimistes prévoyaient alors une baisse de 15 % de l’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto pour l’année 2009, tandis que les plus optimistes s’attendaient à une hausse de 15 %. Ainsi, dans un même groupe d’économistes, travaillant pour de grandes banques canadiennes et disposant de la même information, des mêmes logiciels d’analyse et des mêmes données historiques, on se retrouvait avec un écart de 30 % entre le camp des optimistes et celui des pessimistes. C’est considérable. Comment peut-on expliquer de tels écarts? Il est important de mentionner que ces prévisions ont été faites dans la première semaine du mois de janvier 2009.

Finalement, qu’est-il arrivé? L’année de 2009, qui suivait une année catastrophique, s’est terminée avec une hausse de plus de 30 % pour l’indice S&P/TSX. C’était presque un record. L’écart entre le rendement réel et le rendement prévu est époustouflant : 45 % d’écart par rapport au camp des pessimistes et 15 % par rapport aux plus optimistes. Depuis, mes doutes sur les prévisions sont devenus des certitudes : personne ne peut prévoir quoi que ce soit au sujet du rendement d’un indice boursier.

Imaginons maintenant l’investisseur qui consacre à peine quelques heures par semaine ou par mois à ses placements, dans son sous-sol. Quelles sont ses chances, ou plutôt ses capacités, de prévoir quoi que ce soit?

Faire des prévisions à court, à moyen ou à long terme n’est tout simplement pas à votre portée. C’est non seulement un exercice est futile, mais aussi dangereux.

La conclusion est bien simple : vous devez vous concentrer sur l’épargne, investir le plus tôt possible et laisser votre portefeuille croître tout seul.

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