Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un instrument financier souple destiné aux économies des résidents canadiens, la meilleure initiative ayant pour but de stimuler l’épargne depuis la création du REER. Contrairement au REER, qui vise essentiellement l’accumulation d’une épargne pour la retraite, le CELI peut répondre tant aux besoins à court terme, qu’à long terme. C’est un outil qui est donc beaucoup plus flexible que le REER. Mais cette flexibilité a un prix. Alors que les cotisations au REER sont déductibles d’impôt, les cotisations au CELI ne le sont pas. Toutefois, comme dans le cas du REER, les sommes placées dans un CELI fructifient à l’abri de l’impôt, mais contrairement aux retraits d’un REER, les retraits du CELI ne sont pas imposables. L’argent retiré va donc directement dans vos poches.
L’un des problèmes avec le CELI, est la limite de cotisation annuelle, de 5 000$ par année depuis 2009. Au 31 décembre 2011, la limite de cotisation était de 15 000$ (3 fois 5 000$), auquel se rajoutera un autre 5 000$ à partir du 1 janvier 2012. Et tout comme le REER, les cotisations non-utilisées sont cumulatives.
Il faut savoir que les montants retirés au cours d’une année civile donnée ne peuvent pas être réinvestis avant l’année civile suivante. Par exemple, si on pige 1 000 $ dans son CELI en 2011, on ne pourra y redéposer cette somme avant le 1er janvier 2012. Il ne s’agit pas d’un compte bancaire dans lequel on peut effectuer des retraits et des dépôts à volonté. Les pénalités sont nombreuses, les Canadiens ayant mal assimilé le mécanisme de retrait et de cotisation. Faites attention!