Une entrevue avec la personnalité du mois en technologies de l'information, nommée par le Réseau Action TI et le journal Les Affaires.

Outil de communication, réseau social, média d'information, Internet remplit plusieurs rôles dans le quotidien de milliards d'internautes partout sur la planète. C'est aussi une source de menaces informatiques que Radialpoint, considérée comme l'un des 15 meilleurs employeurs montréalais, tente de contrer par ses solutions intégrées qu'adoptent de plus en plus de fournisseurs de service Internet.

Journal Les Affaires - Radialpoint a survécu à la crise des technos en 2001-2002, passant de 2 775 à 40 employés. Comment cette crise-ci vous touche-t-elle ?

Hamnett Hill - Nous suivons attentivement l'évolution de la crise, mais les choses vont plutôt bien pour nous. Les consommateurs ont toujours besoin d'Internet malgré la crise. Ils l'utilisent peut-être un peu moins, mais la plupart ne possèdent pas les connaissances nécessaires pour sécuriser leur ordinateur. Ils se tournent alors vers leur fournisseur d'accès pour une solution intégrée, et c'est là que nous nous trouvons.

JLA - Est-ce que la venue de nouveaux appareils mobiles comme les téléphones intelligents, branchés à Internet en permanence, risque de changer votre façon de faire des affaires ?

H.H. - C'est un défi. Nous voulons que les données de nos clients soient en sûreté peu importe l'appareil sur lequel elles se trouvent. Pour le moment, le marché est encore concentré sur les ordinateurs personnels. C'est plus une question de sauvegarder et de synchroniser ses données de façon centralisée, pour tous ses appareils informatiques.

JLA - Quelle est votre relation avec les fournisseurs de service Internet, comme Bell et Telus ?

H.H. - Les fournisseurs sont sans cesse à la recherche de nouvelles sources de revenus. À mesure qu'Internet est perçu comme une vaste tuyauterie où circule l'information, ils ont moins d'occasions de ce côté. Mais si leurs clients reçoivent un service à la clientèle et un soutien technique de qualité, les clients de leurs concurrents ont plus de chances de changer.

JLA - Vous possédez des bureaux au Canada, aux États-Unis et en Europe. Où se situe le Québec dans l'industrie mondiale des TI ?

H.H. - Le secteur technologique québécois est très dynamique et toujours très fort. La crise ne le touche pas tellement. En ce qui concerne la R-D, la main-d'oeuvre et les coûts d'exploitation, le Québec possède un système de classe mondiale à un coût peu élevé. Il n'y a pas de meilleur endroit où s'installer tant en termes de coûts que de qualité.

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