Le succès des applications mobiles et des boutiques virtuelles qui les vendent ne se dément pas.
Six mois après le lancement de l'App Store en juin 2008, Apple affirmait avoir vendu pour 100 millions de dollars américains (M$ US) d'applications. Aujourd'hui, alors que la boutique virtuelle fête son premier anniversaire, ses revenus auraient presque doublé, pour atteindre 1 M$ US par jour.
Pas surprenant que Research In Motion (RIM), Google, Microsoft, Nokia et Palm tentent de reproduire ce modèle pour leurs produits. Car en plus de générer des revenus, les applications mobiles stimulent la vente d'appareils.
" Les nouveaux écrans tactiles sont déjà un bon filon en soi, mais une bonne intégration d'applications et de services autour de la musique, du courriel mobile et de la navigation sur Internet font la différence ", dit Roberta Cozza, analyste principale chez Gartner.
Apple a vendu 3,9 millions d'iPhone au premier trimestre de 2009, et RIM, 7,2 millions de BlackBerry, comparativement à 2,3 millions et 4,4 millions, respectivement, au trimestre précédent. Les appareils intelligents comptaient pour 11 % du 1,2 milliard d'appareils mobiles vendus dans le monde en 2008. Ils pourraient représenter 45 % du 1,5 milliard des mobiles vendus mondialement en 2013.
C'est le genre de croissance qui mène les analystes à être fort optimistes : Juniper Research estime que les applications mobiles, toutes plateformes confondues (iPhone, BlackBerry, Android, etc.), pourraient générer des revenus de 25 milliards de dollars américains d'ici cinq ans.
Pas mal, pour un marché qui n'existe que depuis un an...
