À l'ère des gadgets technos, il est inusité de voir une jeune entrepreneure vivre de la vente d'un produit aussi traditionnel que les sonnettes. C'est pourtant ce qu'Annie Legroulx fait avec brio depuis 2005.
La Montréalaise de 34 ans s'est lancée dans ce créneau après avoir fabriqué une sonnette pour son propre vélo, qui a fait fureur auprès de ses amis. " Tous en voulaient une ", dit-elle.
Son entreprise, dringdring, a vendu près de 10 000 sonnettes l'an dernier. Mme Legroulx vit uniquement de son art depuis un an et demi.
Elle dessine elle-même toutes les sonnettes, qui sont ensuite peintes à la main en sous-traitance. La peinture est écologique. Mme Legroulx dessine aussi des sonnettes à forfait, pour les 25 ans du Tour de l'Île de Montréal, pour un fabricant de chaussures de New York, etc.
Annie Legroux vient d'être choisie Jeune travailleuse autonome de l'année dans le cadre du concours provincial Arista, organisé par la Jeune Chambre de commerce de Montréal.
Mme Legroulx vient d'accorder une licence d'utilisation de son concept à un distributeur américain d'objets dans des boutiques de cadeaux dans plusieurs pays. " C'est bien de pouvoir vendre ailleurs parce que les sonnettes de vélo, c'est un marché saisonnier au Canada. "
