À l'été 2004, Cadillac Fairview avait créé tout un émoi (tant auprès des détaillants, des employés que des consommateurs) en décidant d'ouvrir ses centres commerciaux tous les soirs de la semaine jusqu'à 21 heures. Ses locataires devaient obligatoirement se plier au nouvel horaire. Seul Simons avait pu y échapper grâce à une clause spéciale dans son contrat. La décision de Cadillac Fairview avait forcé d'autres centres commerciaux à emboîter le pas. Après un certain temps, faute de clients, certains sont revenus sur leur décision.
En 2008, Québec avait permis l'ouverture des commerces le 2 janvier. La nouvelle - annoncée en décembre - avait été mal accueillie par les détaillants qui déploraient de devoir refaire les horaires à la dernière minute et par les employés pour qui cette journée était un congé acquis depuis toujours. Un groupe Facebook avait été mis sur pied en guise de protestation. Le CQCD était néanmoins favorable à ce changement législatif pour des raisons «d'équité» entre les commerces, puisque les épiceries et les pharmacies (qui vendent aujourd'hui de tout) avaient le droit d'ouvrir.