Des investisseurs institutionnels demandent aux pays riches de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 95 % d'ici 2050 par rapport à leurs niveaux de 1990, ce qui représente une des cibles les plus ambitieuses jamais proposées.
À titre de comparaison, le président désigné Barack Obama souhaite que les États-Unis réduisent de 80 % leurs rejets de GES d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Le Canada veut réduire les siens de 50 % d'ici 2050, mais par rapport aux niveaux de 2006.
Ce groupe comprend plus de 130 investisseurs nord-américains et européens, dont CalPERS (la caisse de retraite des fonctionnaires de la Californie), Deutsche Asset Management et BNP Paribas Asset Management.
Dans une déclaration envoyée à plusieurs gouvernements, ils réclament aussi des pays développés qu'ils se fixent des cibles à court terme : des réductions de 25 à 40 % d'ici 2020. Selon ces investisseurs, il faut agir vite car les changements climatiques entraînent des coûts sociaux considérables.