Quelle est la philosophie du Vice Fund ?
Notre portefeuille est composé de sociétés associées au vice, mais dont les activités sont légales. Nous couvrons quatre secteurs : l'alcool, le tabac, les jeux de hasard et la défense. Plus risquée, l'industrie du jeu nous offre un potentiel plus élevé tandis que les autres secteurs sont plus défensifs. Nous sommes des investisseurs à long terme et nous essayons d'être exposés au plus grand nombre de titres possibles.
Pourquoi privilégier le vice ?
De nombreuses études ont démontré que les titres du vice performent mieux que le marché boursier à long terme. Depuis 10 ans, notre fonds a surpassé de 3,8 % par année l'indice S&P 500. Malgré l'interférence des gouvernements pour légiférer les secteurs qui sont associés au vice, les sociétés résistent et maintiennent leur surperformance.
Quelles occasions de placement avez-vous sur votre écran radar ?
J'ai deux favoris. Le fabricant d'alcool Diageo (NY, DEO) a un portefeuille de marques impressionnant. Bien réputée, Las Vegas Sands (NY, LVS) possède des complexes touristiques à Las Vegas et à Macao, les deux capitales du jeu de hasard.
Pourriez-vous ajouter un cinquième secteur, un jour ?
C'est une question qu'on se pose maintenant que les États du Colorado et de Washington ont légalisé la marijuana à des fins récréatives. Il reste encore des étapes à franchir avant qu'on ne puisse y investir. C'est quelque chose qui est sur notre écran radar à plus long terme. On sait que ça intéresse les entreprises du tabac.
Quels événements surveillez-vous ?
En tant que partisan des Devils du New Jersey, je suis heureux que le hockey recommence, d'autant plus que c'est bon pour la consommation d'alcool !
CV
Gerald Sullivan gère le Vice Fund depuis près de deux ans à Summit New Jersey. Diplômé de Columbia et de l'University of Chicago Booth School of Business, M. Sullivan a dirigé Claremont Investment Partners et Leaders Fund. Le Vice Fund n'est pas disponible au Canada.
3,5 %
Les actions du «vice» ont battu les indices de 3,5 points de pourcentage par année de 1965 à 2006, selon une étude du Journal of Financial Economics. Elles sont aussi meilleur marché. Leur évaluation est de 15 % à 20 % moins élevée que la moyenne des sociétés.