La Haute-Yamaska génère son capital de risque

Publié le 15/11/2008 à 00:00

La Haute-Yamaska génère son capital de risque

Publié le 15/11/2008 à 00:00

Depuis sa création en 1999, Cogiscan a bénéficié d'investissements de 4,7 millions de dollars. Une bonne part de cet argent est venue d'institutions de la Haute-Yamaska.

L'entreprise de Bromont, spécialisée dans les solutions électroniques pour l'industrie manufacturière, a bénéficié depuis 2002 d'un apport de 2,9 millions de dollars de Capital régional et coopératif Desjardins et de Desjardins Capital de développement Centre-du-Québec - Lanaudière - Mauricie - Richelieu-Yamaska. En 2007, le Fonds FIER Montestrie Capital y a injecté 500 000 $.

" L'investissement du FIER a couvert principalement des dépenses de commercialisation en Asie. Cela nous a permis entre autres de faire progresser notre partenariat avec Juki au Japon ", dit François Monette, co-président, ventes et marketing chez Cogiscan.

La société Juki est aujourd'hui le plus grand client de cette entreprise fondée par Vincent Dubois, André Corriveau et François Monette, trois anciens d'IBM Bromont. Depuis, Cogiscan a le vent dans les voiles grâce à des clients partout dans le monde.

" Le capital de risque que la région nous a octroyé nous a permis de développer nos produits et de les commercialiser. Nous entrons maintenant dans une phase de croissance accélérée ", note M. Monette.

Un fonds montérégien

Mario Duguay, directeur du Fonds FIER Montestrie Capital, indique que 3,3 millions de dollars ont déjà été placés dans 10 entreprises. Le Fonds dispose encore d'une enveloppe de 4,2 millions de dollars.

La Haute-Yamaska est aussi en train de concocter un fonds de capital de risque pour toute la Montérégie, qui devrait voir le jour l'an prochain.

Le Fonds d'innovation de la Montérégie (FIM) aura pour principal mandat de soutenir les entreprises en démarrage dans chacun des créneaux ACCORD de la Montérégie, soit l'aéronautique, le matériel de transport routier, le bioalimentaire, la microélectronique, le métal et l'environnement.

Mario Limoges, directeur général de Capital et innovation de la Montestrie économique (CIME), précise que le FIM aura deux volets. Le premier volet sera constitué d'un réseau d'anges financiers en Montérégie, lesquels seront appelés à investir des sommes variant entre 50 000 et 150 000 $ dans des entreprises en démarrage.

Ce réseau sera entièrement constitué dès le début de 2009, dit M. Limoges

Le deuxième volet du FIM sera un fonds de soutien dont la capitalisation variera entre 40 et 100 millions de dollars pour favoriser la croissance des entreprises qui auront vu le jour grâce aux anges financiers. Ce volet sera prêt, note-t-il, en septembre 2009.

Entre les deux volets, les entreprises pourront aussi profiter du Fonds FIER.

" Une entreprise pourra être soutenue en trois étapes successives, soit les anges financiers du FIM, le Fonds FIER, puis le fonds de soutien du FIM, explique Mario Limoges. Il s'agit donc d'un processus de financement qui pourra s'échelonner sur sept ou huit années. Si dans 10 ans, nous aurons réussi à soutenir une vingtaine d'entreprises qui en seront rendues à des chiffres d'affaires variant entre 20 et 50 millions de dollars chacune, nous aurons gagné notre pari. "

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