Des sacs qui gonflent les profits

Publié le 10/07/2010 à 00:00

Des sacs qui gonflent les profits

Publié le 10/07/2010 à 00:00

Ils ont de plus en plus d'objets - téléphones intelligents, tablettes numériques, porte-monnaie, etc. -, et les poches de leur pantalon ne sont pas très grandes. Conséquence ? Ces messieurs adoptent le sac. Un magazine britannique vient de consacrer 2010 l'année du manbag, citant le cas d'un site, Javari.co.uk, qui a vu ses ventes de sacs à main pour hommes grimper de 170 %.

Les porte-documents traditionnels sont toujours de mise, mais à l'instar des autres accessoires - sacoches, sacs en bandouilère, sacs messager, voire sacs à dos -, ils adoptent un look résolument à la mode, grâce à des matières nobles et plus sophistiquées, note Pierre-Luc Émond, chercheur au doctorat en marketing de la mode à l'Université de Manchester, qui vit à Milan depuis un an et demi. Exit, la toile, bonjour le cuir et les tissus technos. Aussi raffinés et à la mode soient-ils, les sacs doivent rester fonctionnels et pratiques, " critères très importants chez les hommes ", ajoute-t-il.

Les grandes marques, comme Gucci ou Prada, investissent de plus en plus dans ce marché en forte croissance. " Les accessoires pour hommes procurent de bien meilleures marges bénéficiaires que les vêtements. Ils prennent donc de plus en plus de place dans les collections ", dit M. Émond.

Louis Vuitton n'est pas en reste. " Les sacs pour hommes sont de plus en plus variés, mais ils doivent rester masculins ", confirme Catherine Carestia, de la boutique Louis Vuitton chez Ogilvy, au centre-ville de Montréal.

Quant au port de la petite sacoche popularisé par certaines vedettes comme Daniel Craig, l'interprète de James Bond, Pierre-Luc Émond ne croit pas qu'il s'étendra à Monsieur Tout-le-Monde à court terme. " C'est encore très associé à un univers féminin. "

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.