Les gouvernements provincial et fédéral proposent des mesures d'aide aux entreprises afin de les inciter à embaucher des stagiaires.

Le crédit d'impôt pour stage en milieu du travail proposé par Québec couvre certaines dépenses liées aux stages : le salaire horaire de base versé au stagiaire, à concurrence de 18 $, ainsi que celui de l'employé de l'entreprise qui encadre le stage, à concurrence de 30 $. Le maximum s'élève à 180 $ par semaine et par stagiaire. Les sommes sont moindres pour les particuliers qui embauchent des stagiaires. Pour les étrangers, le taux est porté à 240 $ par semaine et par stagiaire s'il s'agit d'un immigrant.

En contrepartie de cette aide, la rémunération versée par l'entreprise au stagiaire doit être équivalente ou égale au salaire minimum, le stage doit être encadré et le stagiaire, évalué.

1 % en formation

L'accueil de stagiaires fait par ailleurs partie des activités de formation prises en compte par la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d'oeuvre, qui oblige toute entreprise dont la masse salariale annuelle est de plus d'un million de dollars à investir, au cours d'une même année civile, au moins 1 % de cette masse salariale à l'amélioration des compétences de ses employés.

Stages d'été

Le gouvernement fédéral incite pour sa part les entreprises de 50 employés et moins à offrir un emploi d'été aux jeunes Canadiens qui étudient à temps plein. Mais cet emploi ressemble beaucoup à un stage, car Ottawa exige, d'une part, que cet emploi permette «aux étudiants d'acquérir une expérience axée sur leur carrière» et, d'autre part, que l'employeur assure «un encadrement». Si ces conditions sont réunies, l'OBNL pourra bénéficier d'une subvention pouvant aller jusqu'à 100 % du salaire minimum de la province dans laquelle elle est située. Les entreprises publiques et privées peuvent recevoir 50 % de ce montant. A.G.