RBC prévoit d'ailleurs que l'économie canadienne reprendra officiellement pied durant le troisième trimestre de 2009. Pour la même année, la récession réduira vraisemblablement le PIB réel du pays par 2,5% alors qu'une hausse équivalente est attendue en 2010.
BMO Marchés des Capitaux souligne de son côté que « l'amélioration ressentie sur le marché immobilier américain, le retour de la confiance des consommateurs et de rallye boursier des derniers mois » laissent croire que le fond du baril a été atteint et que la reprise est à nos pieds.
De plus, le ralentissement des pertes d'emplois aux États-Unis ainsi que le retour des profits chez les grandes banques américaines suscitent l'optimisme chez les économistes de la Banque de Montréal (BMO).
Toutefois, chez TD, on qualifie la situation actuelle de « moins pire » tout en rappelant que plusieurs secteurs de l'économie demeurent faibles. Les économistes de la banque torontoise soutiennent que la reprise du secteur des ressources naturelles et des matériaux devrait permettre au PIB canadien de reprendre de la force au deuxième trimestre.
« Nous avons vu le pire de la récession au Canada, soulignent les économistes de la TD dans leur dernier rapport. L'économie réelle devrait continuer de se contracter durant les deux prochains trimestres, mais le rythme du ralentissement devrait s'amenuiser. »
Les ressources devraient être la planche de salut de l'économie canadienne qui devrait, selon BMO, bénéficier d'une façon « disproportionnelle » du rebond économique en soulignant que la force des banques et des ménages canadiens viendront vraisemblablement déclencher une croissance économique durant la deuxième partie de l'année.
Le marché de l'emploi devrait quant à lui demeurer instable jusqu'à la moitié de 2010 selon BMO. Les secteurs reliés aux exportations devraient souffrir davantage en raison de la hausse du dollar canadien.