Ainsi, 15% des employeurs interrogés comptent augmenter leurs effectifs au cours des trois prochains mois, alors que 11% estiment devoir les réduire, et 73% n'anticipent aucun changement (1% hésitent encore).
«Les données montrent en fait que les employeurs comptent augmenter leurs effectifs, mais de façon assez modeste. On remarque également un secteur de la construction beaucoup plus porteur en termes d’embauche dans les régions de l'Ouest et dans les provinces de l'Atlantique», dit Byrne Luft, vice-président, marketing, de Manpower Canada.
Valse-hésitation pour les finances et l’assurance
Dans le domaine des finances et de l'assurance, les employeurs canadiens indiquent une prévision nette d'emploi de 10%, selon Manpower. C’est une progression de 2 points de pourcentage en comparaison trimestrielle, mais un recul de 10 points en comparaison annuelle.
Mais cet optimisme n’est pas partagé par Robert Half International. Son Indice d'embauche financière montre qu’à l’échelle canadienne seulement 6% des dirigeants financiers d’entreprise prévoient procéder à des embauches durant le quatrième trimestre, et 9% à des licenciements.
«Les entreprises semblent hésiter à embaucher du personnel à temps plein avant d'avoir plus de certitudes sur la reprise économique. Celles aux prises avec des charges de travail plus lourdes à la suite de suppressions de postes font appel à des professionnels temporaires pour réaliser des projets essentiels et respecter des échéances critiques», dit Kathryn Bolt, présidente, activités canadiennes, de Robert Half International.