Son interlocuteur de l'opposition, Bernard Drainville, a pour sa part déclaré que "l'objection formelle" du premier ministre Jean Charest avait été "foulée ainsi du pied, bafouée, ignorée".
Il a aussi déploré que les partis fédéraux _ conservateur et libéral _ avec leurs promesses, "font bien peu de cas de l'intérêt du Québec et de l'intérêt des Québécois. Le Québec, ils s'en balancent".
Il a du même coup reproché au gouvernement d'être "trop mou" dans la défense des intérêts du Québec et de ne pas s'engager à accomplir des gestes pour bloquer les velléités fédérales.
Le Parti québécois voulait d'ailleurs saisir la Chambre mercredi après-midi de sa propre motion sur le sujet, qui était plus mordante, mais elle n'a pas été débattue.
Elle "dénonce l'engagement du Parti conservateur du Canada d'accorder un soutien financier au projet hydro-électrique du Bas-Churchill". De même, elle "exige que le gouvernement du Québec prenne tous les moyens nécessaires pour empêcher la réalisation de cet engagement qui va à l'encontre des intérêts du Québec".
Un porte-parole péquiste a reproché à la motion du gouvernement d'être "moins engageante", et de ne pas traduire la dénonciation en geste.