D'ici 2015 en Europe, la masse d'un véhicule devra être recyclable à 95 %. Ainsi, le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer français profite du Mondial de l'automobile, qui se tient actuellement à Paris, pour faire connaître les métiers «verts» de la filière automobile.
Conception, construction, commercialisation, exploitation, après-vente, réparation, maintenance, gestion et sécurité du trafic, recyclage, valorisation... La France souhaite que les métiers de l'automobile se «mettent au vert»,
«Tous les professionnels et notamment les constructeurs participent à cette révolution dont on commence à voir les effets avec des moteurs hybrides, des pneumatiques plus performants, des routes plus technologiques, des conducteurs qualifiés en conduite économe», commente Valérie Letard, secrétaire d'État au développement durable, dans le document d'information émis en marge du Mondial, intitulé «Les métiers de la croissance verte : la filière de la route et de l'automobile».
«Les véhicules sont désormais éco-conçus pour atteindre l'objectif européen de recyclage de 95 % d'ici 2015. La création d'une filière française du recyclage et de la valorisation des véhicules offre déjà de nombreux emplois», ajoute-t-elle.
Le document stipule que les emplois liés à la production et à l'usage de l'automobile, ainsi que les emplois liés à la route, représentaient, en 2008, en France, environ 2,5 millions de personnes. À ce nombre, entre 15 000 et 30 000 emplois pourraient être créés dans le secteur des voitures et camions électriques et hybrides électriques d'ici 2030.
Souhaitant limiter la production de déchets provenant des véhicules et intensifier la réutilisation, le recyclage et d'autres formes de valorisation des véhicules hors d'usage et de leurs composants, l'Union européenne a adopté en 2000 une directive relative aux véhicules hors d'usage visant à diminuer la quantité de déchets en provenance des véhicules.
Ainsi, d'ici 2015 en Europe, la masse d'un véhicule devra être recyclable à 95 %.
Pour faire face à ces exigences, la filière du recyclage française connaîtra probablement des évolutions dans le futur, mais également l'introduction des véhicules décarbonés dans les sites de recyclage.
