La presse nationale a également souffert, que ce soit les journaux (-22,8%, en semaine), les éditions de fin de semaine des journaux (-22,4%) et les magazines (-21,2%). Idem, dans une moindre proportion, pour l’affichage extérieur (-15%), la radio (-9%) et la télévision (-7%). Même Internet a accusé un recul, de 1% (à noter que ce chiffre ne tient pas compte – curieusement – de la publicité liée aux moteurs de recherches par mots-clés comme Google).
Coup de frein de l’industrie automobile
C’est l’industrie automobile – traditionnellement le plus gros annonceur aux Etats-Unis – qui a le plus réduit ses dépenses publicitaires. La baisse a été de 31,4%, à 3,68 milliards de dollars américains, durant les six premiers mois de 2009. Suit, entre autres, l’industrie pharmaceutique, avec une diminution des dépenses de 11,3%, à 2,15 milliards.
D’autres, en revanche, ont profité de la faible quantité de publicités diffusées pour chercher à se démarquer : les chaînes de restauration rapide (+5,1%, à 2,2 milliards de dollars américains), les entreprises de téléphonie mobile (+1,3%, à 1,87 milliard) et le cinéma (+1,7%, à 1,71 milliard).
Avec AFP.