Les tensions géopolitiques autour de la crise ukrainienne restaient par ailleurs à l'esprit des investisseurs. La Russie, qui a massé d'importantes forces à la frontière ukrainienne, a aussi décrété un "embargo total" de la plupart des produits alimentaires en provenance notamment des pays d'Europe et des États-Unis en réponse aux sanctions occidentales à l'encontre de Moscou.
Mais "ces sanctions n'auront pas d'impact sur les entreprises américaines", les exportations agricoles des Etats-Unis vers la Russie restant limitées, a avancé Gregori Volokhine. "Des chaînes comme McDonalds, Coca ou Starbucks courent en revanche le risque d'un boycott", a-t-il remarqué.
Facebook renforce sa cyber-sécurité
Côté valeurs, Bank of America s'adjugeait 0,31% à 15,25 dollars. Selon une source proche du dossier, l'établissement a accepté de payer une amende record de 16 à 17 milliards de dollars pour régler un litige portant sur des prêts toxiques à l'origine de la crise financière.
Goldman Sachs, qui a révélé dans un document boursier que sa place de marché interne, qui compte parmi les "dark pools" les plus importantes de la planète, faisait l'objet d'une enquête des autorités américaines, lâchait 0,08% à 169,61 dollars.
Wall Street a par ailleurs bien accueilli les résultats supérieurs aux attentes de l'opérateur de plates-formes pétrolières Transocean (+0,92% à 38,50 dollars) ou du fournisseur en énergie Duke Energy (+0,64% à 70,29 dollars).
Le fabricant de médicaments génériques Mylan a en revanche déçu (-0,81% à 47,53 dollars) en abaissant ses fourchettes de prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfices pour l'année en raison de retard dans le processus d'approbation de certains de ses produits.
Facebook, qui a acheté la société de cyber sécurité PrivateCore, gagnait 1,19% à 73,33 dollars.
Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,437% contre 2,474% mercredi soir, et celui à 30 ans, à 3,241% contre 3,277% la veille.