Les transporteurs aériens n'aiment pas les grosses valises. Certaines sociétés imposent des frais supplémentaires aux voyageurs qui désirent enregistrer des sacs de voyage, d'autres les interdisent. La solution : voyager le plus léger possible.
L'explosion du prix du pétrole, l'an dernier, a forcé les transporteurs à trouver des moyens de freiner la hausse de leurs coûts d'exploitation. " Il y a même une ligne aérienne au Japon qui recommande à ses passagers de passer à la toilette avant de monter à bord ", dit Catharine MacIntosh, une entrepreneure torontoise qui pense avoir trouvé une façon de répondre aux exigences des sociétés aériennes : renoncer à ses valises et " emprunter " le nécessaire une fois à destination.
Mme MacIntosh a fondé Zero Baggage à l'intention des travailleurs nomades et des étudiants à l'étranger. Elle propose de remplacer l'enregistrement des valises par un système d'emprunt et de location à distance de vêtements et d'accessoires divers, pour des séjours de quelques jours à plusieurs mois.
" Le concept a des vertus écologiques et économiques intéressantes. C'est de l'économie durable : une façon d'encourager les détaillants et fabricants locaux ", fait-elle valoir.
La chaîne hôtelière Starwood Hotels est intéressée au projet de Mme MacIntosh, présentement à la recherche de financement.
Zero Baggage compte offrir son service en novembre 2010, entre autres à Toronto et à Vancouver. Son prix n'est pas fixé, mais son objectif est d'être abordable, notamment parce qu'elle cible la clientèle étudiante.
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