Autrement dit, ces PDG-là présentent des qualités insoupçonnées, comme la prudence, l'éthique et la résilience. Des qualités dignes de grands leaders. Des qualités d'un grand secours en période de difficulté, comme celle que nous connaissons depuis 2007 en raison de la récession économique mondiale déclenchée par les subprimes des grandes banques américaines.
Alors, faut-il s'inquiéter du fait que votre nouveau boss a un profil atypique? Du fait, par exemple, qu'il ressort surtout de son CV qu'il a combattu en Afghanistan et a eu sous ses ordres de nombreux soldats? La raison est évidente : non, il ne faut pas s'en inquiéter. Il vaut mieux, en vérité, chercher à comprendre ce qui fait qu'il a obtenu le poste, c'est-à-dire les qualités insoupçonnées qu'il a et qui devraient vous permettre, vous et vos collègues, de briller dorénavant comme jamais. À condition, bien entendu, que vous ayez le cran de le laisser faire les choses autrement…
En passant, le cardinal de Retz a dit dans ses Mémoires : «On est plus souvent dupé par la défiance que par la confiance».
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