Osisko-Virginia: la superfusion qui redonne espoir au Québec


Édition du 22 Novembre 2014

Osisko-Virginia: la superfusion qui redonne espoir au Québec


Édition du 22 Novembre 2014

La bonne nouvelle, pour le Québec, et le Canada, c'est que, bien qu'il n'exclut pas d'aller à l'international, M. Coates dit qu'Osisko aime bien son territoire, qu'elle le connaît bien, et il croit surtout pouvoir trouver d'intéressants projets au Québec et en Ontario.

Une seule ombre au tableau : la Financière Banque Nationale estime que la nouvelle entité pourrait un jour intéresser des sociétés de redevances comme Franco-Nevada et Royal Gold.

Restons toutefois dans le présent et réjouissons-nous : en ce jour, les bases d'une nouvelle Cambior pourraient bien avoir été jetées.

L’acquisition en bref

Société qui achète : Redevances aurifères Osisko Société achetée : Mines Virginia

Prix de la transaction : 14,19 $ par action de Virginia, une prime de 41 % sur le prix de la veille de l’annonce, et de 27 % sur le cours moyen des 30 derniers jours.

Valeur de la nouvelle société : 1,3 G$

Ce qu’apporte Virginia : des redevances (2,2 à 3,5 %) sur le prix de vente de l’or produit à la mine Éléonore ; des propriétés dans le Nord-du-Québec ; et l’une des meilleures expertises géologiques du Québec.

Ce sur quoi compte déjà Osisko : des redevances de 5 % sur les ventes d’or de la mine Canadian Malartic et une solide expertise géologique en production.

Deux nouveaux partenaires financiers : la Caisse de dépôt et placement du Québec (50 M$) et le Fonds de solidarité FTQ (20 M$)

1,3 G$: La nouvelle société, qui portera le nom de Redevances Aurifères Osisko, aura une valeur boursière de 1,3 milliard de dollars.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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